L’envie d’entreprendre, dit-on, diminue avec le nombre des années. Cette envie, qui se manifeste clairement auprès d’une majorité d’étudiants lorsqu’on leur pose la question aux débuts de leurs études, fléchit ensuite. A la sortie, seule une – trop – faible minorité d’entre eux se lanceront réellement dans l’aventure de l’(auto-)entrepreneuriat.
Les chiffres en témoignent:
- – “attitude favorable” affichée au départ par les jeunes vis-à-vis de l’entrepreneuriat : 93%
- – intention affirmée de créer une entreprise : 43%
- – réel passage à l’acte : seulement… 3%.
Pour éviter que des talents, des idées, des potentiels et de la création de sociétés se perdent, une initiative a vu le jour voici deux ans, destinée aux universités et hautes écoles belges francophones.
Fort proche du concept d’incubation, elle prévoit un encadrement et des conditions spécifiques pour faire naître et se développer des projets d’entreprise dès le stade des études.
Ce “dispositif” d’incubateur étudiant-entrepreneur existe depuis deux ans à Liège, plus récemment du côté de Louvain-la-Neuve, Charleroi, Mons et Namur.
Le programme n’a rien de virtuel: les projets sur lesquels planchent les étudiants sont le fruit d’idées pré-sélectionnées et pré-qualifiées ; l’objectif – ambitieux – est que 40 à 50% de ces projets débouchent après 2 u 3 ans sur la création d’une entreprise ; et l’encadrement est assuré en partie par des entrepreneurs chevronnés ou, à tout le moins, expérimentés.
Petit tour d’horizon des dessous du programme, du fonctionnement et des premiers résultats. Avec aussi le jugement que portent plusieurs enseignants ou accompagnateurs sur l’initiative.
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