Plusieurs articles de ce dossier sont accès libre. A savoir les articles traitant du projet ECA de l’ULB et des réalisations de Dapesco, The Smart Company, RVC. Nous voulons ainsi vous donner une meilleure idée des informations que vous livre ce dossier. Pour accéder au contenu des autres articles, nous vous invitons à vous abonner. Cela vous permettra d’accéder à l’ensemble de nos dossiers, passés, présents et futurs, ainsi qu’à la totalité de nos archives Actu.
Bonne lecture !
Les compteurs intelligents ont à nouveau fait parler d’eux récemment. Déployer, pas déployer, que peut-on ou doit-on en attendre? Sont-ils la panacée? Et s’ils n’étaient en fait pas ce qu’on nous annonce? Car, dans l’état actuel des choses, toutefois, il serait sans doute plus juste, de toute façon, de parler de “compteurs communicants”. L’intelligence, elle, est encore toute relative.
Ces futurs éléments- essentiels- des “réseaux énergétiques intelligents”, continuent de soulever débat et questions, non sur leur utilité ultime mais bien sur l’opportunité qu’l y a, d’ores et déjà, à les déployer. Dans l’état actuel des techniques et des capacités. La promesse d’une consommation davantage maîtrisée et maîtrisable- aussi bien par les producteurs, les distributeurs que, surtout, les consommateurs, cette promesse-là ne pourra être concrétisée que si nombre d’obstacles, en ce compris technologiques, sont levés. Et ils demeurent nombreux, comme l’ont révélé divers projets-pilote de déploiement: compteurs pas si intelligents que cela, insuffisance de leurs capacités de stockage d’information, problèmes de relevés à distance ou de transfert d’information via le réseau existant, inadéquation des interfaces permettant au consommateur de comprendre les tenants et aboutissants de sa consommation, doutes sur l’effet de rationalisation espéré, risques pour la vie privée, risques de piratage, incertitudes au sujet des acteurs qui seront chargés de mettre les informations de consommation à disposition…
L’Europe voudrait voir se généraliser ces compteurs, à hauteur de 80% des bâtiments d’ici 2020. Après étude d’opportunité économique, la Belgique a préféré attendre. Ce dossier vous en expose les raisons.
Mais si le déploiement en Belgique n sera que partiel et progressif, visant dans un premier temps des cibles plus “propices” et plus potentiellement “rentables”, cela ne veut aucunement dire que tous les feux sont au rouge et que rien ne se fait ou ne se prépare dans ce domaine. Preuve en est les initiatives et développements émanant de sociétés telles The Smart Company ou Dapesco. Ou encore ce projet de recherche et développement à l’ULB – ECA (Energy Consumption Advisor) – qui tente d’éliminer l’un des obstacles majeurs à un déploiement efficace et utile des compteurs intelligents. A savoir, l’aspect intelligence embarquée, suffisamment explicite et efficiente pour que le consommateur puisse tirer réellement avantage de ces petites bestioles d’un genre nouveau. Le projet devrait se muer en spin-off l’année dernière.
Ce dossier vous livre en outre la vision d’un GRD (gestionnaire de réseau de distribution d’énergie), notamment les motivations qui le poussent à procéder à plusieurs déploiements-pilote. En préparation de ce qui, malgré tout, apparaît comme une échéance incontournable et nécessaire. A savoir le déploiement de systèmes aptes à rendre plus intelligentes nos consommations.
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