Que ce soit au niveau de la Wallonie ou de la Communauté française (devenue entre-temps la “Fédé”), l’open source était bel et bien présent dans la Déclaration de Politique régionale, élaborée en tout début de législature. Mais entre la parole et l’acte, il y a souvent une distance, des nuances, des appréciations.
En Belgique, comme ailleurs, les pouvoirs publics oscillent entre “préférences au libre” et retour au pragmatisme, parfois guidé par des considérations peu conformes à l’objectivité.
Quatre ans après la Déclaration de Politique régionale, l’open source n’a guère progressé dans les cénacles publics.
Côté wallon, il y a certes eu la création de l’intercommunale IMIO, qui veut mettre un peu d’ordre dans les initiatives du libre qu’étaient Qualicité et CommunesPlone, jugées “concurrentes”, mais il est encore trop tôt pour juger des résultats. Qui plus est, son champ d’action se limite aux pouvoirs locaux.
A d’autres niveaux, rien de probant. “Pas de volonté manifeste […] On reste réaliste”, constate par exemple Robert Viseur, spécialiste en open source au CETIC.
Et le DTIC, le département IT de la Région, ne s’engage pas dans l’open source au-delà de l’architecture technique.
Du côté de Bruxelles, on constate même des reculs, pour raisons budgétaires et mauvaise anticipation. L’ETNIC, par exemple, ne déploiera pas Open Office.
A la Ville de Bruxelles, l’intention de déployer le libre pour les institutions scolaires et parascolaires a été mise en demi-sommeil. Même si “l’ambition demeure de migrer progressivement les infrastructures de la ville vers les modèles open source.”
Ce dossier fait un petit tour d’horizon de la situation et s’arrête sur un certain nombre de problématiques liées à la source libre- des problématiques qui s’appliquent d’ailleurs tant au secteur public qu’au secteur privé. Quelques exemples? Les conditions de viabilité des offres libres, l’évolution du “business model”, les motivations qui animent ceux qui optent pour le libre, les compétences requises, les aléas des communautés…
A découvrir, sans plus attendre, pour quelques euros.
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