e-commerce ou “commerce connecté”? La nuance est lourde de sens

Dossier
Par Brigitte Doucet, Olivier Fabes · 23/02/2015

Sommaire

  1. Numérique ou physique? Retour aux fondamentaux Numérique ou physique? Retour aux fondamentaux Publié par Brigitte Doucet, 23/02/1515 L’approche “tout-au-site” n’a non seulement pas convaincu nombre de commerçants, surtout parmi les plus modestes, mais s’avère parfois inadéquate ou prématurée. L’erreur souvent commise est alors de jeter l’eau (l’e-commerce) avec l’eau du bain (le site transactionnel) alors qu’une présence en-ligne, elle, est en effet un passage obligé actuellement. Petit retour sur une erreur de parcours et conseils pour marier physique et numérique.
  2. Pérégrinations de quatre start-ups orientées e-commerce Pérégrinations de quatre start-ups orientées e-commerce Publié par Brigitte Doucet, 23/02/1515 Quatre start-ups, parmi d’autres, ont récemment misé sur le thème de l’e-commerce pour se lancer dans l’aventure. Comment a été accueillir leur idée de départ? Qu’ont-ils appris de leurs premiers pas? Ont-ils “pivoté” et pourquoi? Un retour d’expérience qui confirme que le cyber-commerce demeure encore mal maîtrisé chez nous et que, côté prestataires, il faut accepter d’adapter l’idée de départ.
  3. e-commerce: un éveil entre envie et réticences e-commerce: un éveil entre envie et réticences Publié par Brigitte Doucet, 23/02/1515 Les quatre entrepreneurs auxquels nous nous sommes adressés pour préparer ce dossier ont imaginé des solutions de commerce numérique assez variées dans leur forme. Les enseignements qu’ils ont retirés à ce jour mais aussi les raisons de leur positionnement spécifique révèlent quelques tendances et besoins qui peuvent servir de recette pour de nouvelles initiatives.
  4. Le “retard à l’allumage”? Une question de “maturité” Le “retard à l’allumage”? Une question de “maturité” Publié par Brigitte Doucet, 23/02/1515 Si le pourcentage de (petits) commerçants belges, wallons en particulier, qui se sont lancés dans l’e-commerce demeure décevant, il faut sans doute y voir le résultat d’un manque (ou d’un besoin) de compétences et d’une perception souvent erronée de celles qu’il faut réellement maîtriser.
  5. Quelles priorités pour un décollage de l’e-commerce local? Quelles priorités pour un décollage de l’e-commerce local? Publié par Brigitte Doucet, 23/02/1515 Les avis son unanimes: il faut avant tout - encore et toujours - conscientiser, combattre les idées reçues et mauvaises perceptions. Ensuite: former. Et, enfin, imaginer des structures, de l’encadrement, pour ne pas laisser les commerçants se perdre en chemin.
  6. Former les commerçants au “commerce connecté”. Le point en 2015 Former les commerçants au “commerce connecté”. Le point en 2015 Publié par Brigitte Doucet, 23/02/1515 Passer vers le commerce connecté demande avant tout une véritable prise de conscience pour les commerçants, une connaissance des nouveaux enjeux et une bonne utilisation des outils courants.
  7. Qui pour former les commerçants au numérique? Qui pour former les commerçants au numérique? Publié par Brigitte Doucet, 23/02/1515 Les commerçants, souvent, boudent les formations e-commerce. Pour de multiples raisons: craintes face à la technologie, conviction que ce n’est pas pour eux, manque de temps… Au-delà du contenu, une question fondamentale à se poser est: qui doit prendre le taureau [de la formation] par les cornes? L’un ou l’autre acteur public, les agences de développement local, des centres de compétences tels que Technofutur TIC, les associations de commerçants? Mais, en la matière, la formation des formateurs doit sans doute encore être solutionnée.
  1. Petit répertoire de formations au numérique pour commerçants Petit répertoire de formations au numérique pour commerçants Publié par Brigitte Doucet, 23/02/1515 De nombreux organismes publics et privés sont conscients des difficultés que les commerçants rencontrent aujourd’hui,…
  2. Ya-Too: le repaire à BD s’ouvre au grand public Ya-Too: le repaire à BD s’ouvre au grand public Publié par Brigitte Doucet, 19/02/1515 Depuis quelques mois, Akilon, spécialisée dans le commerce de BD et de produits dérivés, dispose d’un nouveau site d’e-commerce via lequel elle espère bien développer ses ventes vers le grand public tout en conservant sa clientèle traditionnelle qui est celle des collectionneurs et passionnés. Objectif: améliorer au fil du temps l’interaction et la personnalisation de la relation avec chaque internaute.
  3. LesChamalous.be fédèrent une soixantaine de petits commerçants LesChamalous.be fédèrent une soixantaine de petits commerçants Publié par Brigitte Doucet, 20/02/1515 Les Chamalous, ce n’est pas seulement une carte de paiement pour liste de naissance valable chez des dizaines de boutiques de puériculture, articles pour enfants ou prestataires de services de périnatalité en Wallonie et à Bruxelles. C’est aussi et surtout une plate-forme web commune pour exister sur la Toile, face aux géants du secteur. Une plate-forme qui semble avoir un effet d’entraînement sur l’envie du Web auprès des commerçants locaux...
  4. Sen’Up: une e-boutique pour les besoins des seniors Sen’Up: une e-boutique pour les besoins des seniors Publié par Brigitte Doucet, 23/02/1515 Un site de vente en-ligne dédié aux personnes âgées vient de faire peau neuve. Début février, Smartlifetime.com a en effet fait place à Sen’up. Un choix “pure play” puisque les produits ne sont proposés que par Internet. Un choix volontaire alors même que la cible de clientèle est loin d’être “digital native”.
  5. Alexander De Croo: “les pouvoirs publics peuvent faire la différence” Alexander De Croo: “les pouvoirs publics peuvent faire la différence” Publié par Brigitte Doucet, 23/02/1515 Alexander De Croo, ministre fédéral en charge de l’Agenda numérique, devrait dévoiler de nouvelles initiatives d’ici quelques mois, notamment en matière d’e-commerce. Ce qu’il en a laissé transparaître, jusqu’à présent, semble indiquer qu’on y retrouvera beaucoup - surtout? - les points de vue de Comeos.
  6. e-commerce: les chiffres ne pardonnent pas e-commerce: les chiffres ne pardonnent pas Publié par Brigitte Doucet, 23/02/1515 L’e-commerce en Belgique? Pas trop mal mais peut beaucoup mieux faire. Tel est le message que font passer de multiples observateurs (associations professionnelles, responsables publics…). Petit florilège - commenté - de chiffres.
  7. Baromètre UCM: l’e-commerce inquiète Baromètre UCM: l’e-commerce inquiète Publié par Brigitte Doucet, 23/02/1515 En décembre, l’UCM a procédé à sa traditionnelle enquête semestrielle du commerce indépendant en Wallonie et à Bruxelles. Parmi les conclusions qu’il en tire: des craintes par rapport à la menace de l’e-commerce et un appel du pied à un volontarisme public (régional) à concrétiser dans le Plan Marshall 4.0.
  8. Cartographie de l’e-commerce belge Cartographie de l’e-commerce belge Publié par Brigitte Doucet, 23/02/1515 L’association sectorielle BeCommerce a annoncé la publication, chaque trimestre, d’un état des lieux chiffré de l’e-commerce en Belgique. Calqué sur le Thuiswinkel Markt Monitor initié aux Pays-Bas l’année dernière, il vise à objectiver la situation et à donner des informations exploitables tant par les e-marchands que les consommateurs.

Cela peut paraître simpliste et réducteur à l’extrême mais lorsque l’on étudie la manière dont l’e-commerce est présenté – et perçu – par nombre d’acteurs qui auraient intérêt à se familiariser avec lui, le constat que l’on pose est le suivant: on s’est peut-être souvent trompé de discours.

Pour tenter de mieux cerner les raisons qui expliquent que l’e-commerce soit en retard chez nous, plus spécialement auprès des PME et des commerçants de proximité, nous avons donné la parole à quatre jeunes entrepreneurs qui, ces dernières années, ont lancé des projets ayant pour fil rouge l’e-commerce. A savoir: Christophe Fruytier (Teasio), Georges-Alexandre Hanin (Mobilosoft), Vincent Bultot (NearShop) et Grégory Van Ass (MaPromo.be).

Les enseignements qu’ils ont retirés à ce jour de leur initiative font apparaître des problématiques récurrentes.

Nous avons également sollicité l’avis d’observateurs opérant ou ayant travaillé pour l’Agence du Numérique (ex-AWT), de personnes qui ont mis les mains dans le cambouis de l’évangélisation et de la formation.

Ce dossier pose ainsi un certain nombre de constats: difficulté à mettre le curseur au bon endroit, besoin de formations mais surtout de familiarisation avec un monde qui, pour beaucoup, demeure obscur, freins et blocages (pas uniquement technologiques) dont l’élimination imposera des interventions à de multiples niveaux.

Nous abordons aussi d’autres moyens de dégeler la situation actuelle, via des propositions telles que la mutualisation de certains services ou solutions, l’entrée en jeu de nouveaux acteurs pouvant prester des services spécifiques pour une catégorie de commerçants de petite ou moyenne envergure, des incitants financiers à la formation, une adaptation du programme Rentic (conseillers e-business)…

Ce dossier dresse aussi un petit bilan des formations existantes, énumère des actions de sensibilisation qui pourraient inciter nombre de petits commerçants à sauter le pas.

Il est beaucoup question de formation dans ce dossier – à la fois pour faire le bilan de ce qui existe, esquisser des pistes pour les choses à réorienter ou à inventer et aussi pour se demander: qui doit prendre en charge la formation? L’un ou l’autre acteur public, les agences de développement local, des centres de compétences tels que Technofutur TIC, les associations de commerçants?

Nous braquons bien entendu également les projecteurs sur quelques exemples de sites d’e-commerce qui ont trouvé leur “niche”. Pas forcément sans mal. Nous vous proposons ainsi trois témoignages de réalisation: un site d’e-commerce pour seniors (SenUp); une e-shop dédiée au monde de la BD et des articles dérivés (Ya-Too); et une initiative (LesChamalous.be) qui rassemble des commerçants dans un réseau de proximité, avec pour effet de leur donner le goût de l’e-commerce.

A découvrir également de nouvelles initiatives – ou déclaration d’intentions – telles que le Baromètre (“Market Monitor”) que veut lancer l’association BeCommerce (qu’il serait utile de ré-concilier avec celui de l’AWT ou de l’UCM) ou encore le volet e-commerce du futur Plan numérique que prépare le ministre (fédéral) Alexander De Croo.

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