Cela peut paraître simpliste et réducteur à l’extrême mais lorsque l’on étudie la manière dont l’e-commerce est présenté – et perçu – par nombre d’acteurs qui auraient intérêt à se familiariser avec lui, le constat que l’on pose est le suivant: on s’est peut-être souvent trompé de discours.
Pour tenter de mieux cerner les raisons qui expliquent que l’e-commerce soit en retard chez nous, plus spécialement auprès des PME et des commerçants de proximité, nous avons donné la parole à quatre jeunes entrepreneurs qui, ces dernières années, ont lancé des projets ayant pour fil rouge l’e-commerce. A savoir: Christophe Fruytier (Teasio), Georges-Alexandre Hanin (Mobilosoft), Vincent Bultot (NearShop) et Grégory Van Ass (MaPromo.be).
Les enseignements qu’ils ont retirés à ce jour de leur initiative font apparaître des problématiques récurrentes.
Nous avons également sollicité l’avis d’observateurs opérant ou ayant travaillé pour l’Agence du Numérique (ex-AWT), de personnes qui ont mis les mains dans le cambouis de l’évangélisation et de la formation.
Ce dossier pose ainsi un certain nombre de constats: difficulté à mettre le curseur au bon endroit, besoin de formations mais surtout de familiarisation avec un monde qui, pour beaucoup, demeure obscur, freins et blocages (pas uniquement technologiques) dont l’élimination imposera des interventions à de multiples niveaux.
Nous abordons aussi d’autres moyens de dégeler la situation actuelle, via des propositions telles que la mutualisation de certains services ou solutions, l’entrée en jeu de nouveaux acteurs pouvant prester des services spécifiques pour une catégorie de commerçants de petite ou moyenne envergure, des incitants financiers à la formation, une adaptation du programme Rentic (conseillers e-business)…
Ce dossier dresse aussi un petit bilan des formations existantes, énumère des actions de sensibilisation qui pourraient inciter nombre de petits commerçants à sauter le pas.
Il est beaucoup question de formation dans ce dossier – à la fois pour faire le bilan de ce qui existe, esquisser des pistes pour les choses à réorienter ou à inventer et aussi pour se demander: qui doit prendre en charge la formation? L’un ou l’autre acteur public, les agences de développement local, des centres de compétences tels que Technofutur TIC, les associations de commerçants?
Nous braquons bien entendu également les projecteurs sur quelques exemples de sites d’e-commerce qui ont trouvé leur “niche”. Pas forcément sans mal. Nous vous proposons ainsi trois témoignages de réalisation: un site d’e-commerce pour seniors (SenUp); une e-shop dédiée au monde de la BD et des articles dérivés (Ya-Too); et une initiative (LesChamalous.be) qui rassemble des commerçants dans un réseau de proximité, avec pour effet de leur donner le goût de l’e-commerce.
A découvrir également de nouvelles initiatives – ou déclaration d’intentions – telles que le Baromètre (“Market Monitor”) que veut lancer l’association BeCommerce (qu’il serait utile de ré-concilier avec celui de l’AWT ou de l’UCM) ou encore le volet e-commerce du futur Plan numérique que prépare le ministre (fédéral) Alexander De Croo.
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