En décembre 2012, la Table Ronde e-Santé, qui réunissait au niveau national l’ensemble des acteurs des soins de santé, a élaboré une liste de 20 priorités à concrétiser d’ici 2018. L’une d’elles porte sur l’accès des patients aux données de leur dossier médical informatisé. Un sujet qui concerne chacun d’entre nous. A quoi chaque patient aura-t-il accès? A quelles conditions? A qui ouvrira-t-il l’accès? A tous les prestataires de soins, présents ou futurs, ou pourra-t-il moduler cet accès? Sera-t-il en mesure de comprendre le contenu de son dossier? Que pourra-t-il faire de ces données?
Voilà quelques questions à propos desquelles notre dossier apporte un éclairage. Le chemin vers un accès patient aux données médicales est encore long, tant pour des raisons de solutions encore à développer que de principes à définir pour les droits et modalités d’accès. Avec des perceptions qui varient selon les acteurs (médecins, hôpitaux, patients…) et selon les régions du pays. Notre dossier met par exemple en évidence les positions respectives de Frank Robben (plate-forme eHealth) et d’André Vandenberghe (cheville ouvrière du Réseau Santé Wallon) en matière de vie privée et de consentement préalable du patient.
L’accès aux données patients ne sera pas global et inconditionnel pour les professionnels de la santé. L’une des conditions de base sera l’existence, documentée, d’un “lien thérapeutique”, autrement dite d’une relation réelle patient-soignant, entre l’individu et le professionnel. Pour garantir que cette règle de base soit respectée, les dossiers et fichiers devront être structurés de manière telle que la gestion des droits d’accès, en fonction de profils et de rôles, soit efficace et se base sur le contenu du dossier. Pour ce faire, la sémantique et un système automatisé devront entrer en jeu. Notre dossier y consacre un article.
Les données médicales, telles que présentes et accessibles dans les dossiers informatisés, peuvent être exploitées par les acteurs des soins de santé afin d’améliorer les actes et les procédures de soins.
Notre dossier en donne deux exemples: une solution de business intelligence appliquée aux données médicales à la Clinique Sainte-Elisabeth de Namur et l’informatisation des infirmières itinérantes travaillant pour les services Soins de Santé à Domicile. Elles disposent désormais d’une tablette numérique qui facilite la gestion de leurs tournées.
Enfin, nous vous présentons les 20 priorités 2013-2018 définies par la Table Ronde e-Santé, avec quelques dates-clé pour la réalisation des premiers projets.
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