Informations ludiques ou décalées du secteur du numérique.
Cette semaine: les entreprises sécurisent-elles la toute dernière génération de “devices” ? ; quand les équipes marketing renâclent devant les compétences analytiques qu’on attend d’elles ; la nécessaire prise de conscience des entreprises face à l’ouverture à tous vents et aux risques décluplés qu’implique l’avènement de l’IoT.
A déguster en toute décontraction…
Sommaire
- Les nouveaux visages du BYOD
- Le “data-marketing” rebute les profils commerciaux
- Tout-connecté vs tout-sécurisé
Les nouveaux visages du BYOD
Le surréalisme s’invite parfois au quotidien. Petit exemple: votre employeur vous demandera-t-il, demain, de laisser votre montre connectée au vestiaire (voire à l’extérieur) pour des raisons de sécurité?
Une étude récente d’ABI Research met en garde: “Fort peu de dispositifs “mettables” (wearables) [c’est-à-dire des montres connectées mais aussi des lunettes connectées] sont dotés de mécanismes d’authentification robustes, exigés par les entreprises.
Cela les rend terriblement sensibles à des violations de sécurité. Des informations sensibles, telles que des données santé ou des infos financières, sont en jeu…”
Le conseil? Vérifier l’inclusion de ces dispositifs dans les plans et mesures EMM (Enterprise Mobility Management), MAM (Mobile App Management) ou MDM (Mobile Device Management).
Le “data-marketing” rebute les profils commerciaux
Une petite enquête effectuée tant au Royaume-Uni qu’aux Etats-Unis tend à démontrer que les équipes marketing n’accueillent peut-être pas aussi spontanément et avec autant d’enthousiasme que certains le croyaient l’idée de s’appuyer sur les mégadonnées pour améliorer leur efficacité quotidienne. En cause: la nécessité d’acquérir de nouvelles compétences analytiques, le temps qu’ils doivent consacrer à “fouiller” ces montagnes de données qui viennent de “canaux” toujours plus nombreux et hétéroclites.
Un peu plus de la moitié (51%) des quelque 600 spécialistes marketing interrogés estiment qu’ils passent trop de temps à analyser les données et que ce nouveau rôle influence négativement ce qu’ils considèrent comme plus essentiel. A savoir, des “aspects plus créatifs” de leur métier. “L’ampleur-même des données et le peu de temps qu’ils ont à leur disposition pour les analyser impliquent qu’ils ne perfectionnent ni leurs campagnes de marketing créatives, ni l’analyse des données, les laissant dans une impasse”, estiment les commanditaires de l’étude (BlueVenn).
Tout-connecté vs tout-sécurisé
IoT et sécurité? Incompatible si nous n’y prenons garde. Pour simplement se le rappeler, voici une petite phrase d’un consultant en sécurité dans un article du New York Magazine: “Nous devons inverser la tendance qui vise à tout connecter à l’Internet. Et si nous risquons de nous nuire et même de nous tuer, nous devons réfléchir deux fois à propos de ce que nous allons connecter et de ce que nous allons intentionnellement laisser non informatisé.” Signé: Bruce Schneier.
La vigilance est de plus en plus impérative. Voici quelques chiffres tirés d’une étude américaine (qui date déjà d’il y a 2 ans, mais les choses ne se sont pas améliorées depuis…):
- 38% des fuites de données sont internes
- trois entreprises sur quatre considèrent que la négligence des employés est la menace la plus importante en matière de fuites/violations de données
- près de 75% des employés téléchargent des fichiers de travail confidentiels sur leur cloud personnel.
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