Petite enfilade ludique et/ou décalée de ce qui se passe dans le secteur du numérique.
Cette semaine: une journée internationale de désintoxication numérique ; un inquiétant désintérêt des Américains (jeunes en tête) pour les avantages éco-environnementaux de certains “objets” connectés ; les craintes des institutions financières face au cloud.
A déguster en toute décontraction…
Sommaire
- Une journée d’abstinence numérique
- L’IoT écologique? Apathie américaine
- Les banques en froid avec le cloud
- Quelques brèves…
Une journée d’abstinence numérique
En moyenne, un utilisateur lambda, si l’on en croit les derniers chiffres d’une étude américaine de Deloitte, consulte son smartphone 47 fois par jour. Les jeunes le font… 74 fois. 43% des Américains ne coupent jamais leur smartphone, quelle que soit l’heure.
Et si on faisait une petite cure déconnectée. Du vendredi 3 mars au coucher du soleil jusqu’au lendemain soir, les citoyens de 125 pays à travers la planète seront invités à participer à la Journée internationale du Déconnecté (“Day of Unplugging”). Le mot d’ordre? “Réaffirmez votre humanité, combattez la désintégration sociale, échappez brièvement aux distractions numériques permanentes qui déterminent nos vies modernes.”
Une petite respiration à l’ère des infos “post-vérité”, soulignent plus particulièrement les organisateurs américains… Qui ajoutent ceci: “If you’re tired of arguing with strangers on the Internet, try to talk with one in real life.”
Pour vous aider, en tant qu’individu ou que société, à “débrancher”, les organisateurs proposent une série de conseils, voire… d’accessoires pour se libérer de tous nos engins connectés. A découvrir sur ce site…
L’IoT écologique? Apathie américaine
Alors que tous les observateurs nous prédisent un monde où nous serions bardés d’objets connectés et capteurs en tous genres, une étude vient mettre un sérieux bémol à cette vision. Quelque 2,700 consommateurs américains, appartenant à diverses tranches d’âge, ont été interrogés sur leur taux d’équipement en IoT domestique et, plus particulièrement, sur leur propension à participer à des programmes de gestion dynamique de leur consommation énergétique.
Petite surprise: ce sont les jeunes qui sont les moins susceptibles de s’équiper en produits connectés (thermostats, câbles d’alimentation, prises, machines à laver…) afin de surveiller et minimiser leur consommation énergétique. 85% des jeunes de 18 à 29 ans ont répondu par la négative.
Mais cela ne veut pas dire que les autres catégories d’âge soient beaucoup plus enthousiastes: les aînés (60 ans et plus) sont réfractaires à hauteur de 84%. Ceux qui sont les plus partants sont les consommateurs âgés de 30 à 44 ans mais encore de manière très minoritaire puisque, là aussi, 79% d’entre eux ont coché la case non.
Même les jeunes qui disposent déjà d’objets connectés ayant une finalité (partielle) énergétique ne sont pas intéressés à intégrer un programme “demand driven”. Et le fait qu’ils ne soient pas encore propriétaires n’explique pas tout, estiment les responsables de l’enquête.
Les institutions financières toujours en froid avec le cloud
Les institutions financières gardent résolument leurs infrastructures et solutions IT chez elles. Toutefois, le groupe Deutsche Bank Group estime que leur usage de l’informatique déportée dans le cloud pourrait passer à 20 voie 30% d’ici 3 ans. Pour l’instant, c’est plutôt l’expectative et la prudence qui dominent…
Une enquête internationale, réalisée auprès de plus de 600 professionnels IT, actifs dans divers secteurs, confirme que les organismes financiers demeurent très réticents à transposer leurs solutions et données dans le cloud.
Principales sources d’inquiétude: la sécurité et la confidentialité des données privées (85%). Les menaces que les institutions financières redoutent principalement sont les accès non autorisés et le piratage de comptes (80% des réponses), loin devant la crainte d’attaques massives qui bloqueraient leur infrastructure (45%). Voir schéma ci-contre.
Le rapport de la société Netwrix (tous secteurs d’activités confondus) peut être téléchargé via cette adresse.
Brèves de chez brèves…
»» Ceci n’est pas de la dématérialisation. “Flexibiliser” ses achats via l’e-commerce, c’est fun. Mais ce l’est beaucoup moins pour la mobilité sur nos routes, rappelait Jean-Marie Bréban, directeur Wallonie chez Belfius lors d’un exposé au Salon des Mandataires. Une paire de chaussures commandée sur Zalando le mardi, un bouquin via Amazon le mercredi, de l’électro le lendemain sur Alibaba. Et ce sont autant de petites camionnettes qui circulent sur nos routes. Multipliez par quelques milliers de consommateurs et voyez ce que cela donne…
»» On a pris l’habitude en fin ou tout début d’année des prédictions qui s’égrènent généralement en listes de 5 ou 10. Voilà que Frost & Sullivan passe à 17 pour marquer le coup du millésime 2017. On redoute déjà les 99 prédictions à la veille de l’an 3000… (“The 17 Strongest Opportunities for Innovation and Investment in 2017”).
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