Suite à la publication de l’article “Coup de jeune pour les consultants Rentic?”, Xavier Lebecque, animateur de l’association Rentic (réseau de consultants en e-business et intégration IT, labellisés par la Région wallonne), tient à préciser certains propos figurant dans l’article, qui auraient pu faire l’objet d’interprétations erronées ou n’étaient pas le reflet exact de sa pensée.
On peut notamment y lire qu’“aujourd’hui, lancer un site e-business est devenu
quasi une formalité (même s’il demeure des embûches et des risques). La fonction première des Rentic ne se justifie donc plus.”
Ce passage interpelle, estime-t-il, “puisque ce n’est pas parce que “c’est devenu quasi une formalité” que le recours à un Rentic n’est pas nécessaire. L’article dit bien que la mission peut déboucher sur une “non‐mise en œuvre”.
La fonction des Rentic se justifie au contraire bien plus encore aujourd’hui face à la rapidité des changements et des évolutions technologiques, à l’émergence de nouvelles infrastructures et à la généralisation des connexions à haut débit.”
Mea culpa de notre part. Nous aurions en effet dû souligner, avec davantage de force, que nous parlions bien de la “mission première” – lisez: mission d’origine – du Rentic. Le reste de l’article mettait d’ailleurs l’accent sur l’évolution du rôle et le besoin de l’adapter à l’évolution des technologies.
Xavier Lebecque apporte également une précision au sujet du risque de voir certains dossiers bénéficier d’un subside “surdimensionné” par rapport à la valeur réelle de la réalisation – ce fameux dérapage par effet d’aubaine auquel nous faisions allusion.
Nous avions cité cet exemple d’un prestataire qui, un jour, a “proposé de réaliser un projet de déploiement [essentiellement du paramétrage] d’un site e-commerce, basé sur PrestaShop, pour la somme de… 25.000 euros. Le dossier, tel que présenté, pouvait être accepté tel quel et déboucher sur un subside surdimensionné.”
Exemple qui, précisons-le à nouveau pour nos lecteurs, n’a pas été cité par Xavier Lebecque mais par une autre source.
Xavier Lebecque: “Rappelons tout de même que la Région ne participe qu’à hauteur de 50% d’un montant maximum “projet” de 30.000 euros. Subsides qui ne seront versés qu’une fois les prestations réalisées, vérifiées par un expert, et sur présentation de l’acquittement des factures en regard des prestations subsidiées introduite lors de la demande!
On peut parler d’effet d’aubaine, mais dans certains cas, même si c’est vrai, cela est bénéfique pour la stratégie économique de l’entreprise.”
Nous évoquions par ailleurs “l’impossibilité” de faire accepter une demande d’intervention (subside) pour le développement d’une application mobile dans le cadre du programme Rentic. La réalité, en fait, est plus contrastée. “Ce n’est pas impossible”, précise-t-il, “mais il faut rentrer dans les critères du texte législatif et développer un site Internet… alors que celui‐ci n’a peut‐être pas de raison d’être!”
Nous vous invitons donc à relire l’article, dûment corrigé.
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