Agoria, la semaine dernière, avait choisi le cadre de son assemblée générale, pour braquer à nouveaux les projecteurs sur le phénomène de la facture électronique.
Opération séduction, séance-photos et signatures puisque ce fut l’occasion pour Olivier Chastel, ministre de la Simplification administrative, de signer plusieus protocoles d’accord visant à promouvoir les services d’e-facturation et à mener diverses actions de sensibilisation (notamment via des formations). Co-signataires: Agoria, l’ASA (Agence pour la simplification administrative) et plusieurs associations de fournisseurs et prestataires de services.
Le premier protocole concerne Agoria, qui s’engage à prendre diverses initiatives afin de promouvoir l’e-facturation auprès de ses membres.
Objectif: encourager les milieux professionnels à adopter plus largement l’e-facturation.
Deux autres protocoles d’accord ont été signés avec les plates-formes ESP (e-Invoicing Service Providers) et BBSP (Belgian Business Software Providers). Ces associations de prestataires s’engagent à oeuvrer en faveur de la définition d’une norme permettant l’échange de données de facturation électronique. La documentation et l’utilisation de cette norme appartiendront au domaine public “afin que toutes les entreprises intéressées puissent librement l’utiliser.” L’espoir est plus particulièrement de favoriser ainsi l’adoption des processus électroniques par les PME en les facilitant et en les harmonisant. Sans parler d’un effet positif espéré du côté des solutions à mettre en oeuvre.
Peut mieux faire
“Actuellement, 20 % des factures dans notre pays sont déjà envoyées sous forme électronique”, constate Agoria, “mais il y a encore moyen de faire mieux. D’ici 2020, au moins la moitié de la facturation devra s’effectuer par voie électronique.” Histoire de rattraper un peu des pays en pointe tels Finlande et le Danemark, “où plus de 90 % de la facturation s’effectue déjà électroniquement.”
Et de rappeler les avantages économiques potentiels, tant au niveau micro que macro:
- en B2B (facturation entre entreprises), le cycle d’une facture entièrement électronique- depuis sa création jusqu’à son traitement, en passant par son expédition- représente potentiellement une économie de 9 euros par rapport à une facture papier (chiffre de l’ASA)
- en B2C (facturation entre une entreprise et un particulier), l’économie est évaluée à un maximum de 5,32 euros
- basculer vers du tout électronique en matière de facturation pourrait représenter une économie de 3,5 milliards d’euros à l’échelle nationale (chiffre avancé par Olivier Chastel).
Découvrez-nous sur Facebook
Suivez-nous sur Twitter
Retrouvez-nous sur LinkedIn
Régional-IT est affilié au portail d’infos Tribu Médias.