Pour les besoins de son “Global Startup Ecosystem Report 2017”, Startup Genome a comparé 55 villes à travers le monde, passant en revue 8 critères jugés déterminants en termes d’attractivité pour l’établissement de start-ups.
A savoir: le financement (facilité d’accès à l’investissement, expérience des investisseurs), le rayonnement commercial, l’interconnexion à l’échelle mondiale (relations et réseaux internationaux), la présence ou densité de talents techniques (facilité d’accès aux talents, coût et qualité), l’expérience de la start-up (expérience de l’équipe et de l’écosystème, aptitude des dirigeants à motiver et à créer une culture d’entreprise), l’attractivité en termes de ressources, l’implication des grandes entreprises, l’ambition des fondateurs et la stratégie.
L’évaluation des villes et régions a été faite par les start-ups elles-mêmes (plus de 10.000 ont été interrogées). Que peut-on retenir de ce “Global Startup Ecosystem Report 2017”?
Les 5 régions reines sont la Silicon Valley, la ville de New York, Londres, Pékin et Boston.
Londres gagne 3 places et se hisse donc en troisième position. Autre européenne: Berlin, classée 7ème, juste derrière Tel Aviv, et en progression de 2 places. Paris est 11ème et Amsterdam 19ème. A noter aussi une très honorable 14ème position pour Stockholm qui fait son apparition dans ce peloton de tête.
Montréal, par contre, disparaît du Top 20, de même que Sao Paulo et Moscou. Deux villes canadiennes se maintiennent dans le classement, à savoir Vancouver (15ème en progression de 3 places) et Toronto/Waterloo (+ 1).
Singapour régresse de 2 places (désormais 12ème) tandis que Bangalore (Inde) recule de 5 positions et joue les lanternes rouges dans le Top 20.
Pékin semble être en pleine progression puisqu’elle était jusqu’ici absente du classement (“par manque de données”, expliquent les responsables de l’étude). Si elle se classe 4ème dans le classement général, elle revendique même la deuxième position pour le critère “startup experience”, devançant New York, Londres et Boston.
Le critère “connexion globale” joue de mauvais tours à Los Angeles qui dégringole de 3 places.
Quant à la Silicon Valley, elle donne des signes de faiblesse dans certains critères. Ainsi l’importance des salaires qui y sont pratiqués et quelques autres obstacles, qu’on pourrait qualifier de problèmes de luxe, impactent la capacité des start-ups à attirer des “talents expérimentés”. Résultat: la région n’est plus désormais plus considérée comme le lieu-phare pour ces talents et cède sa première place à Singapour.
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