Les snacks numériques du lundi – la souris au volant, objets de Troie, test de mémoire via webcam

Hors-cadre
Par · 12/12/2016

Petite enfilade ludique et/ou décalée de ce qui se passe dans le secteur du numérique.

Cette semaine: comment certains nous imaginent déjà travailler dans les futures voitures autonomes ; la nécessité de considérer les objets connectés comme autant de chevaux de Troie ; et un test pour détecter un risque de maladie cognitive par webcam interposée, sans quitter son fauteuil.

A déguster en toute décontraction…

 

Sommaire

Toujours plus fort ou plus stakhanoviste…

Vous ne conduisez plus (votre voiture s’en charge pour vous)? Eh bien… travaillez maintenance! Pas de raison pour que les employeurs ne s’engouffrent pas ce nouvel espace de gain de “productivité”.

RinSpeed Xchange: un concept – suisse – de voiture autonome transformée en espace de travail.

Vous qui pensiez que les véhicules autonomes seraient des espaces de loisirs réinventés (lire un livre – papier ou numérique, regarder les infos, chatter avec X ou Y), revoyez vos projets.

Le monde du travail et celui de l’automobile imaginent déjà des solutions où les systèmes embarqués et les tableaux de bord seraient directement connectés… au réseau de l’entreprise. De quoi faire s’afficher les logiciels de bureautique, activer les communications pour une auto-télé-conférence, gérer vos courriels, régler un différend avec tel client ou tel collègue…

Bon ! Il faudra évidemment veiller à une nouvelle couche de sécurité mais considérez-vous dès à présent comme dûment prévenu(e)s. Et songez par ailleurs à vous munir d’une appli pour comptabiliser ce temps de travail supplémentaire, à faire valoir (peut-être mais pas sûr) pour le calcul de votre pension…

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Vous prendrez bien une petite dose de frayeur par anticipation !

Puisqu’on vous dit que vous devez vous protéger, bloquer toutes les issues (et portes d’entrée), anticiper ce que les hackers à l’imagination débordante risquent de vous concocter. La future réglementation européenne DGPR est d’ailleurs là pour actionner la sonnette d’alarme. Mais avez-vous déjà pensé à ce qu’implique l’entrée dans l’ère de l’Internet des Objets en termes de risques et brèches supplémentaires?

Voici, pour vous mettre dans l’ambiance, cette simple petite mise en garde venant de Gartner: « The vast majority of IoT devices — whether connected to a wired switch or through Bluetooth, ZigBee, Z-Wave or Wi-Fi — are unmonitored and resource-constrained.

They lack the ability to run traditional solutions, such as agent-based software, or they can’t be scanned remotely, thus opening new paths of attack into IoT environments. Therefore, traditional endpoint security and legacy network access control (NAC) products do not work in most IoT use cases.

Organizations may need an alternative method to address IoT security that will require being able to discover, identify, onboard, monitor and control connected IoT devices. Access policies also must be consistently and continuously enforced. »

Vous voilà prévenus…

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Tester ses risques d’Alzheimer via webcam

Une société californienne, Neurotrack, a développé une solution qui promet de “démocratiser” des tests permettant d’identifier les personnes présentant des signes avant-coureur de déclin cognitif, potentiellement révélateurs de maladies telles qu’Alzheimer.

La solution, baptisée Imprint Check-Up, propose une “évaluation de santé cérébrale” via Internet. Seuls équipements requis: un ordinateur, une connexion Internet et une webcam.

Toutefois, la solution ne promet que des résultats servant de “mesure de référence”. A détailler, vérifier et approfondir via des examens cliniques plus poussés.

L’“examen” mesure l’état de l’hippocampe, première partie du cerveau à être touché par la maladie d’Alzheimer. Comment ça marche?

Le système surveille et analyse, à distance, les mouvements oculaires de la personne pendant qu’elle regarde une séries d’images. La solution évalue ainsi la mémoire déclarative (se remémorer d’un texte qu’on vient de lire, de l’endroit où on a garé sa voiture, d’un rendez-vous…). L’évaluation générée – sur une échelle de 1 à 100 – sert de point de repère pour recommander des exercices d’entraînement cérébral ou pour surveiller l’évolution des capacités dans le temps.

 

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