Les entrepreneurs qui se lancent dans l’aventure d’une start-up sont souvent assaillis de questions, de doutes, de choix difficiles. Parfois déboussolés par la marée de défis à relever, ils ont bien besoin de quelques conseils, parfois basiques mais toujours bons à entendre et suivre. Voici, par exemple, cinq conseils formulés par Philip Weiss, président de l’agence de communications ZN.
– Contestez, critiquez, réfutez vos propres hypothèses, adoptez de multiples perspectives pour les remettre dans la balance et les remettre en jeu
– Préparez-vous à avoir tout faux. Souvent. Acceptez le fait de devoir changer, de devoir évoluer. Rapidement.
– Prenez la formation très au sérieux. N’arrêtez pas trop tôt d’apprendre. Soyez un apprenant permanent. Cela vous permettra de vous adapter.
– La simplicité est toujours la meilleure solution.-
– Cultivez vos réseaux. Soyez “social”.
Et quelques pièges à éviter…
A contrario, invité à un événement du Cluster Software in Brussels, il pointait, de concert avec Patrick Crasson, de BeNovate, quelques erreurs classiques de néo-entrepreneurs. Voici donc, selon eux, ce qu’il ne faut pas faire:
- ne pas suffisamment tester l’idée, ne pas la confronter suffisamment aux contraintes et à la réalité du marché avant de se lancer
- croire que la seule “propagande” permettra à une idée de se matérialiser
- abandonner trop rapidement, dès qu’un premier obstacle surgit: “il faut travailler dur, pousser le projet dans ses retranchements. Le premier obstacle rencontré n’est que le début de la phase d’apprentissage. Il faut persévérer, jusqu‘au prochain obstacle ou prochain échec. Afin de s’améliorer. Echouer n’est pas un échec.”
Philip Weiss : “Le premier obstacle rencontré n’est que le début de la phase d’apprentissage.”
- pécher par excès dans l’élaboration de l’idée: “ne soyez pas trop obsédé par elle jusqu’à vous déconnecter du marché. Jusqu’à ce que votre idée ne soit plus, en définitive, que votre ego.”
- ne pas avoir peur de bâtir un projet à une échelle qui dépasse largement les limites étroites de la Belgique ou du territoire francophone. “Pensez pour le moins à la dimension européenne. Commencez par la version anglaise de votre produit ou service, pas par la version française ou néerlandaise.” Cela impliquerait potentiellement que “même si votre technologie est superbe, elle se trouve limitée par votre façon de penser.”
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