Aurelium, prestataire de services IT basé à Kontich, près d’Anvers, est l’une de ces sociétés flamandes qui lorgne avec un intérêt certain vers le marché francophone. Depuis quelques mois, la société a commencé à mettre en place de premiers éléments qui lui permettraient de s’adresser à une clientèle francophone: support en-ligne en français, engagement d’un business developer chargé d’explorer le marché…
Alors qu’elle compte moins de 10 clients purement francophones à l’heure actuelle (sur un total annoncé de 650 “clients actifs”, si l’on tient compte des 3 dernières années). son intention est de “compter au moins 100 clients francophones d’ici fin 2015”. Catégorie de clients visés: les PME, à partir de 10 ou 20 personnes. Types de services et prestations mis en avant dans un premier temps: les services cloud, le marketing digital, Sharepoint, les services d’audit de licences…
Premier stade de cette pénétration: Bruxelles et le Brabant wallon. C’est-à-dire des zones qui demeurent “à distance géographique raisonnable d’Anvers”, plus aisées à desservir par les équipes. L’intention n’est donc pas d’ouvrir une antenne commerciale en Wallonie. Pas dans l’immédiat en tout cas.
Par contre, la société possède déjà un relais vers le marché francophone. L’un des principaux marchés verticaux auxquels la société s’adresse déjà sur Bruxelles est celui des cabinets d’avocats. Partenaire pour l’occasion: la société liégeoise Pyramiq, avec laquelle Aurelium a passé un accord exclusif de distribution pour la Flandre.
La cible
Aurelium s’adresse essentiellement à une clientèle de PME. Coeur de cible: les société employant de 25 à 250 personnes.
Pour eux, la société propose un ensemble de services: audit de l’existant, configuration et installation système, configuration et surveillance d’infrastructure et de réseaux d’entreprise, service d’archivage on-line, support à distance, conseils à la migration vers le cloud, au déploiement d’une stratégie “social media”, formations…
Slogan: “nous sommes le département IT externe de votre PME”. Jusqu’à mettre à disposition, en temps partagé, un IT manager. Ce “shared IT manager”, déjà proposé à des clients flamands, partage généralement son temps entre une dizaine de PME. Voire 20.
ClubHouse
Il est un autre service qu’Aurelium pourrait développer à l’avenir, à destination des sociétés francophones. Dans le cadre de son “ClubHouse”, espace de travail où cohabitent ses propres employés et des hôtes de passage ou réguliers qui viennent y trouver les outils IT nécessaires à leurs activités, la société pourrait offrir, à terme, une sorte de pied à terre à des sociétés francophones désireuses de pénétrer le marché néerlandophone.
Actuellement en effet, l’un des services proposés par ce ClubHouse est celui de l’établissement d’un siège social virtuel (avec réception du courrier). La formule pourrait éventuellement être adaptée et permettre à une société francophone d’y implanter une antenne commerciale virtuelle: adresse, réception de courrier, espace de travail pour un commercial chargé de démarcher le marché flamand… Rien n’a encore été décidé, formellement, mais la société dit rester ouverte à ce genre de scénario.
Nous aurons l’occasion, à brève échéance, de revenir sur cette initiative de ClubHouse, à mi-chemin entre un coworking space et un smart work center.
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