Pendant une semaine (neuf jours en fait), la Wallonie a voulu mettre en lumière différents pans de ce que la “créativité”- et notamment la créativité numérique- peut apporter en termes d’émulation, d’inspiration, d’animation économique et d’opportunités pour le monde des entreprises, des entrepreneurs, des “starters”…
Résultat? La “Semaine de la Créativité” fut l’occasion de dérouler un patchwork de sujets et de thèmes qui se sont croisés, voire se sont entrechoqués: open data, citoyenneté participative, accompagnement et accélération de start-ups, coworking, opportunités des réseaux sociaux, potentiels insoupçonnés de la veille stratégique, Festival de la création numérique, barcamps et world cafés mettant à l’honneur la participation de personnes et profils venus d’horizons divers, “phosphorant” sur le désintérêt pour les métiers techniques ou les lacunes de l’accompagnement de start-up…
Le dossier que nous vous proposons en passe plusieurs en revue.
Vous y découvrirez par exemple une série de “pépites” créatives, des sociétés ou acteurs qui ont en eux le potentiel pour initier de nouveaux courants, de nouveaux horizons d’activités.
Nous revenons aussi sur quelques idées qui ont été formulées lors du barcamp consacré à l’accompagnement des “digital starters”, ou encore sur la vision qu’a de l’entrepreneuriat et de l’émulation collective Bill Taylor, l’un des orateurs invités aux soirées “Grills” organisées par Creative Wallonia.
Nous nous arrêtons sur plusieurs événements qui ont vu des néo-entrepreneurs se lancer à l’eau, chercher aide et inspiration pour formaliser leur idée. Ou encore des étudiants de hautes écoles concourir dans un exercice transfrontière de modélisation visuelle de données.
Pourquoi cette “Semaine de la Créativité”?
Pourquoi, direz-vous, dédier une semaine à un thème aussi “bateau” (en apparence) que la créativité? Avec, qui plus est, nos si beaux et si onéreux deniers publics ! Dans le chef des organisateurs et de la Région, l’objectif est en fait d’apporter la preuve que des talents, des potentiels, des opportunités existent. L’espoir est que ces exemples, ces étincelles, se propagent, enflent, inspirent. Que de ces rencontres naissent de nouvelles initiatives qui s’installent dans le long terme.
Lors de la soirée de clôture de Nest’Up, cet exercice d’immersion totale pour starters en herbe destiné à accélérer leur maturation, Henri Monceau, conseiller technologique au Cabinet Marcourt, déclarait: “Nest’Up est un symptôme. Le symptôme que quelque chose est en passe de produire, que la mayonnaise est en train de prendre. Il s’agit, pour la Wallonie, de réfléchir à la manière d’aller plus loin que les pôles de compétitivité, de réaliser une réelle transformation économique, sans se limiter à un simple renouveau. Il s’agit de percevoir ce qu’on n’avait pas vu auparavant. L’économie créative, c’est libérer la connaissance, l’envie.”
Quelques jours plus tard, il rappelait que le succès, souvent, naît de la cristallisation d’éléments qui se sont rencontrés par hasard. Ce qu’on appelle désormais des “rencontres improbables”, entre concepts, profils et compétences qui, selon une logique cartésienne, n’ont aucune raison de chercher à se connaître. Mais dont la confrontation peut créer de nouvelles connaissances et opportunités.
A l’heure où nous publions ce dossier, la région wallonne est toujours en piste pour devenir l’un des trois “districts créatifs” qui bénéficieront d’un soutien de l’Europe. Preuve, osons-le l’espérer, que l’étincelle créative, bien qu’encore fluette, a été repérée et fait espérer des flambées plus affirmées.
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