Image étonnante que cette salle de cours, vide, où seuls les écrans révèlent la présence visuelle des apprenants, confinés chez eux, en train de participer au cours à distance. Ici la salle de classe virtuelle de Technocité.
L’e-learning est soudain devenu une méthode d’apprentissage incontournable pour cause de confinement obligatoire. Peu y étaient préparés – tant du côté des apprenants que des dispensateurs, qu’il s’agisse de centres de formation, d’entreprises ou d’établissements scolaires.
Le confinement et l’une de ses conséquences (le télétravail obligé) sont à la fois un défi et, qui sait?, une opportunité pour les entreprises pour se tourner vers des procédures et des outils de travail numérique. Mais des adaptations “à tous les étages” sont nécessaires. Y compris pour former les employés et, côté sources de formation, pour adapter les contenus et modules.
Ce dossier donne un aperçu de la manière dont les choses, bon gré mal gré, se sont mises en place.
Les centres de compétence Technofutur TIC (Gosselies) et Technocité (Mons), par exemple, ont repensé et/ou étendu sensiblement leur offre de formations en e-learning. Idem du côté de l’Eurometropolitan eCampus à Tournai.
Interface3 Namur, lui aussi, a dû changer son fusil d’épaule dans l’urgence pour continuer à desservir des chercheurs d’emploi et “décrochés” du numérique qui ne veulent pas baisser les bras.
De nouvelles chaînes WebTV ont notamment fait leur apparition chez Technofutur TIC ou encore du côté d’EduCode.
Si cette dernière obtient les financements désirés, les séances de WebTV pourraient déboucher sur une plate-forme offrant un plus grand éventail de services. Un projet RELIE, qui préconise les ressources éducatives open source est en tout cas sur la table.
Quant à la Région wallonne, elle relance une campagne de promotion des formations en-ligne Digital Commerce. Pour inciter les commerçants à tirer le meilleur parti possible de l’actuelle période d’inactivité forcée.
Dans ce dossier également, les conseils et recommandations de la société Now.be, destinés à aider les télé-travailleurs à s’adapter à leurs nouvelles conditions de travail, et une Tribune de Laurens Van Reijen (de LCL) qui s’interroge sur le fait que le secteur numérique ne soit toujours pas considéré comme une “infrastructure critiques essentielle” par le législateur. Ce que d’aucuns considèrent comme une anomalie.
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