Informations ludiques ou décalées du secteur du numérique.
Cette semaine: le protectionnisme économique va-t-il doper la croissance de la technologie au détriment de l’emploi ? ; on ne sera bientôt plus maître à bord de nos voitures ; vision déroutante de l’avenir pour tous les clients de resto ou d’hôtel du monde.
A déguster en toute décontraction…
Sommaire
- “America First”? Une chance pour les robots…
- “Machine, machine, qui est le plus malin?”
- Le service n’est plus ce qu’il était
“America First”? Une chance pour les robots…
La politique protectionniste de la nouvelle Administration américaine et sa règle de l’America First pour protéger l’emploi ont, selon certains observateurs, un impact positif sur… la vente de robots. Contradiction?
Il est sans doute encore trop tôt pour tirer ce genre de conclusion scientifico-statistique mais une société d’analyse de marché s’est amusée à étudier les résultats commerciaux trimestriels de plusieurs sociétés qui proposent des technologies nécessaires au fonctionnement de robots ou des solutions industrielles automatisées ou robotisées (vision automatique, distributeurs automatiques, robots destinés aux marchés de la production industrielle, de la médecine…).
Leur santé, qui n’était déjà pas en danger, semble s’être améliorée récemment. Les analystes y voient la conséquence de commandes en hausse… de la part de sociétés qui seraient tentées de se plier aux injonctions de la Maison Blanche (“conservez la production ou les activités sur le sol américain pour éviter d’éventuelles sanctions”) mais qui, bien entendu, pensent aussi à leur rentabilité. Résultat: on ne délocalise pas mais on n’engage pas pour autant. Les robots, c’est tellement mieux…
“Machine, machine, qui est le plus malin?”
Alors qu’Uber se fait de plus en plus allumer outre-Atlantique en raison des incidents liés au comportement pas toujours sécurisant de ses voitures autonomes (le dernier en date ayant fait les gros titres en Arizona), IBM annonce avoir breveté un système d’apprentissage automatique (machine learning) qui, en cas d’urgence et selon les circonstances, peut prendre la décision de confier les rênes d’une voiture au pilote automatique ou au conducteur.
Exemple cité? Un véhicule autonome est victime d’une “anomalie opérationnelle” (problème de frein, mauvaise visibilité, condition de circulation difficile, panne de phare…). Le “machine learning” passe alors à l’action, procédant à un petit exercice de “réflexion”. Qui du conducteur ou du processeur de pilotage automatique est le mieux à même de surmonter cette anomalie et d’éviter un accident potentiel? Si le “cognitif embarqué” détermine que la machine est supérieure à l’homme, la voiture continuera (ou passera) en mode autonome… Et tant pis pour l’ego du conducteur!
Toujours dans le même registre automobile et toujours aux Etats-Unis, le National Safety Council a développé une appli de type réalité virtuelle destinée à venir au secours des conducteurs en leur expliquant à quoi correspond tel ou tel message émis par l’un des multiples équipements “intelligents” de son véhicule. Ils sont sensés simplifier la conduite mais laissent apparemment de plus en plus de conducteurs perplexes. D’où l’idée d’ajouter une couche de réalité virtuelle… Pour ne pas tout débrancher dans un accès de frustration aiguë.
Le service n’est plus ce qu’il était
Oracle a réalisé une enquête auprès des gestionnaires de 250 restaurants et de 150 hôtels (et de 700 clients) afin d’évaluer la façon dont ils appréhendent l’utilisation actuelle ou future des technologies numériques dans ce secteur d’activités.
Voici quelques-unes des conclusions les plus étonnantes – ou révélatrices.
- 31% des clients de restaurant et 41% de clients d’hôtel seraient des hôtes plus assidus si le personnel de l’endroit les reconnaissaient sans qu’ils aient à décliner leur nom ou à sortir leur carte de membre. Dans le temps, c’était une évidence. On “connaissait” son client. Aujourd’hui ou demain, cela passera par la reconnaissance faciale – biométrique, s’entend…
- Côté resto (on est aux Etats-Unis), 42% des clients estiment intrusives” des suggestions culinaires prenant pour argument “c’est bon pour la santé”.
- 70% des hôteliers estiment que les fonctions de commande vocale (pour le service d’étage, par exemple) seront généralisées d’ici 2025. A cette date, ils sont à peine moins convaincus de l’arrivée de la réalité virtuelle: 68% l’imaginent comme outil de formation de leur personnel, 64% comme outil de divertissements pour leurs clients.
- Respectivement 51% des restaurants interrogés et 63% des hôtels disent vouloir utiliser des dispositifs portables pour surveiller les activités de leur personnel d’ici 5 ans.
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