Petite enfilade ludique et/ou décalée de ce qui se passe dans le secteur du numérique.
Cette semaine, un coup d’oeil sur les capital-risqueurs, une appli pour s’amuser des déclarations de Donald Trump et les pièges des applis mobiles.
A déguster en toute décontraction…
Sommaire
Marc Andreessen: cette folle startup-sphère…
Oh That Trump! Plus vrai – et rigolo – que nature…
Marc Andreessen: cette folle startup-sphère…
Marc Andreessen (ex-Netscape, aujourd’hui co-pilote de la société d’investissement Andreessen Horowitz) a récemment accordé une interview au magazine Harvard Business Review.
Morceaux choisis.
Au sujet d’une nouvelle “bulle” financo-spéculative faisant dérailler la startup-sphère: “C’est le propre-même du capital à risque et des investissements dans des start-ups: il y a toujours des investissements stupides. Le problème est qu’on ne sait jamais quels sont ceux qui le sont. Je me trompe tout autant que n’importe qui. Mais si vous avez peur de procéder à des investissements qui pourraient être stupides, vous ne décrocherez jamais la timbale parce que les lauréats que l’on peut qualifier d’aberrants ont tendance à sembler fou au départ…”
A propos des critères qui retiennent son attention lorsqu’il envisage d’investir dans une start-up technologique: “A mes yeux, une start-up technologique se définit comme une société dont la valeur réside dans l’innovation qu’elle fait naître. Non pas la valeur du produit qu’elle est en train d’élaborer mais la valeur des produits qu’elle créera à l’avenir. Il n’est dès lors intéressant d’investir dans une start-up technologique que si elle promet de devenir une usine d’innovation pour les années à venir.”
Sur l’efficacité que démontrent, ou non, les investisseurs à risque pour mettre le doigt sur de bonnes sociétés: “Des études ont démontré une très forte corrélation entre les principales sociétés de capital-risque et des retours sur investissement réguliers. Ces sociétés excellent dans leur métier mais nous croyons que cela s’explique très peu par leur degré d’intelligence. Cela s’explique également par la régularité du flux de projets. Ce marché de la quête de capitaux est influencé par les acheteurs. A cela s’ajoute que les meilleurs entrepreneurs désirent lever de l’argent auprès des principales sociétés parce qu’elles veulent profit de l’effet “signal positif” — ce qui est particulièrement important pour le recrutement de talents supérieurs. Par conséquent, les sociétés de deuxième ou troisième catégorie n’ont pas la possibilité de financer de futures grands acteurs. Quelles que soient les compétences et qualités de la personne en charge des sélection, il ne pourra jamais jeter ne fut-ce qu’un oeil sur ce type de deal…”
Interview “In Search of the Next Big Thing” à découvrir dans sa totalité via ce lien.
Oh That Trump! Plus vrai – et rigolo – que nature…
Le pied de nez est canadien. Digital Howard, une société spécialisée dans les contenus numériques de divertissement, vient de lancer l’appli mobile Oh, That Trump! Une appli de réalité augmentée qui permet de donner vie (virtuelle) au candidat républicain en faisant dire et répété à souhait par son avatar 3D les plus décalées, déjantées, fracassantes et/ou irrespectueuses de ses déclarations – les auteurs de l’appli ajoutent les qualificatifs “ridicules” et “outranciers” à la liste d’adjectifs qualifiant les “trumpismes”…
La liste de ces derniers gonflant de jour en jour, Digital Howard a même prévu une page Facebook.
Des tatouages temporaires sont également proposés. De quoi s’amuser à gogo. Passer la caméra du smartphone sur l’endroit du corps où vous vous êtes tatoué le logo de l’appli et l’appli s’active…
Appli gratuite, disponible pour mobiles iOS et Android, téléchargeable via ce site.
The problem with apps…
Tinder, Uber, Pokemon Go… Comme toute appli, leur utilisation peut être source de risques pour la sécurité et la confidentialité des données personnelles de l’utilisateur si ce dernier ne prend pas quelques précautions basiques pour vérifier le paramétrage.
Comme pas mal d’autres acteurs, Tinder conserve les données privées des utilisateurs même lorsque ces derniers ont désactivé leurs comptes. Des experts en sécurité de l’Université de South Australia ont récemment démontré que le vol ou l’usurpation d’infos perso était relativement aisé en créant en simple faux profil.
Pour ce qui est de Pokemon Go, il est conseillé de vérifier le paramétrage des autorisations d’accès. Sinon les développeurs de l’appli pourraient se frayer aisément un chemin et un accès à la totalité du contenu des Google Drives de l’utilisateur.
Une variante illégitime de la version partagée de l’appli infecte par ailleurs les appareils Android, permettant à des hackers de mettre la main sur les données personnelles et l’identité d’un joueur et, dès lors, de se faire passer pour eux. En ce compris donc pour des opérations financières ou bancaires…
Découvrez-nous sur Facebook
Suivez-nous sur Twitter
Retrouvez-nous sur LinkedIn
Régional-IT est affilié au portail d’infos Tribu Médias.