Deux semaines en Chine – fin août, début septembre – pour découvrir non pas (ou pas forcément) l’offre du géant chinois Huawei (solutions pour opérateurs télécoms, solutions mobile, solutions réseau pour entreprise) mais aussi et surtout pour emmagasiner quelques connaissances nouvelles sur le dernier cri des technologies et les grandes tendances technologiques de l’heure: Internet des Objets, villes connectées, 5G.
Voilà le programme, baptisé “Telecom Seeds for the Future”, que Huawei propose à 16 étudiants belges venus de 4 universités: UCL, VUB, KUL et Gand. A signaler qu’en 2016, la société chinoise promet d’ouvrir le programme aux étudiants de l’ULB et dit vouloir l’étendre à d’autres universités.
Sont concernés: les étudiants ayant terminé leur deuxième bac dans des filières IT, sciences ou ingénieur.
Deux volets
Le voyage sera organisé en deux parties. Premier épisode: une semaine dans une université pékinoise pour appréhender un minimum de culture locale. En ce compris un apprentissage élémentaire de la calligraphie et de langue chinoise. Pas suffisamment, évidemment, pour réellement communiquer mais assez pour pouvoir sortir quelques phrases utiles dans la vie au quotidien et – qui sait! – “leur donner envie de continuer plus tard.”
Deuxième partie, nettement plus technologique: une semaine à Shenzhen, pour des cours, ateliers et visites de laboratoires R&D de la société. Des cours où ils rencontreront d’ailleurs d’autres étudiants européens invités (parmi eux, des Suisses et des Hollandais).
Objectif de Huawei? Au-delà d’une bonne dose de public relation et de visibilité, la société dit ainsi vouloir “promouvoir et susciter des talents en ICT, montrer aux étudiants l’actualité des progrès technologiques et combler le fossé entre ce que les étudiants apprennent à l’université et les attentes et la réalité du marché.”
Les étudiants participants devront en tout cas être assidus car ce ne sera pas forcément un voyage d’agrément. Du moins pas pour la deuxième partie… A l’issue de leur semaine de cours à Shenzhen, ils devront en effet passer un petit examen, qui leur permettra de décrocher un certificat, certes totalement honorifique, mais qui pourrait s’avérer un jour intéressant dans un CV. “Notre but est de leur permettre de découvrir la manière dont travaille une société internationale dans un autre contexte culturel, de leur ouvrir les yeux sur d’autres modes de pensée tout autant que sur les dernières technologies et de leur donner ainsi davantage de confiance pour leurs futures carrières,” déclare HE Xiaowei, directrice des Affaires publiques et des communications pour Huawei Technologies Belgique.
Montrer patte blanche
Huawei commence son petit tour des 4 universités cette semaine. Le rendez-vous, pour l’UCL, est fixé ce jeudi (18 heures, Auditoire Barb 01, Place Sainte Barbe à Louvain-la-Neuve).
Le but? Susciter l’intérêt des étudiants et les inviter à se porter candidats.
Une petite plongée dans les labos de Huawei…
Conditions à remplir: être Belge, avoir terminé avec succès sa 2ème bac (en informatique, sciences ou études d’ingénieur) et avoir une connaissance suffisante de l’anglais (tous les cours, à Shenzhen, se donnant dans cette langue).
Pour poser leur candidature, ils devront s’inscrire sur le site du programme, en y introduisant un petit texte dans lequel ils expliquent leur intérêt pour l’IT, les télécoms, la Chine, les technologies…
Ce ne sera là que la première étape. Après une première sélection, les candidats retenus devront réaliser pour le 20 avril une petit vidéo de 2 minutes dans lequel ils expliquent à nouveau leurs motivations. Double emploi? Que non pas! Ce sera notamment l’occasion pour Huawei de vérifier la qualité de leur anglais…
Troisième étape: un entretien en tête à tête.
Ce n’est qu’après que les 16 “heureux élus” seront sélectionnés et auront droit à une session d’information dans le courant du mois d’août.
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