Gratuit, Jade est déjà très bien implanté en Région bruxelloise où 25 centres de planning familial l’utilisent. Le réseau bruxellois étant couvert, la fédération a décidé de proposer cet outil à l’ensemble des centres wallons. A ce jour, une dizaine d’entre eux sont en phase de test et de formation.

Développé par l’éditeur brabançon Axel, son financement a été assuré par la Cocof à concurrence de 75.000 euros. L’application écrite en php permet aux planning de gérer les consultations en ligne et d’extraire automatiquement différentes statistiques.

Propriété de la FLCPF (Fédération Laïque des Centres de Planning Familial), Jade est une application métier développée sur mesure pour les centres de planning familial. Elle est accessible de façon autonome et sécurisée. Chaque centre peut créer et gérer les droits et accès de ses propres collaborateurs et personnaliser les fenêtres de saisie des dossiers des usagers. L’outil dispose d’une grande variété de rapports d’analyse des activités d’accueil, de consultation et d’animation.

Bientôt le suivi médical et l’accès à MyCareNet

Gaëtan De Laever, directeur du FLCPF: “Jade est un outil évolutif qui va s’adapter aux besoins réels des centres de planning familial. Des modules complémentaires sont en préparation qui permettront d’effectuer un suivi médical, de faciliter la prise de rendez-vous et, enfin, d’assurer la facturation des soins de santé.

Gaëtan De Laever: “La Cocof nous a confié la réalisation d’un cadastre consolidé et d’une cartographie qui permettront de comprendre visuellement la répartition géographique des animations en milieu scolaire.”

Grâce à un accès à MyCareNet, les centres auront accès aux informations relatives à l’assurabilité des bénéficiaires. Les tests pourront démarrer début 2015. Une passerelle vers certains programmes de comptabilité devrait être développée. Par ailleurs, la Cocof a souhaité nous confier la réalisation d’un cadastre consolidé et d’une cartographie qui permettront de comprendre visuellement la répartition géographique des animations en milieu scolaire. Cet outil permettra de globaliser les données en matière de degrés touchés, de types et de formes d’enseignement ainsi que de réseaux.

Enfin, et le plus important sans doute pour les pouvoirs publics, c’est que ce nouvel outil permettra d’évaluer l’efficacité et de la pertinence des appels à projet EVRAS (Education à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle) initiés par la Cocof depuis 2013”.

Le montant libéré par la Cocof est de 19.000 euros pour le développement du module dossier médical et facturation et de 17.000 euros pour celui de cartographie.

Portail métier

Avec Doris, c’est le même principe du “tout dans le cloud” qui a été retenu. La plate-forme comprend une messagerie collaborative (Office 365), un service de stockage de fichier (Belgacom Cloud), des outils de

Gaëtan De Laever: “L’idée, c’est que Doris permettent à nos membres de se débarrasser d’une infrastructure informatique qui les encombre.”

“cohésion” (forum privé, chat, agenda partagé, news), un catalogue de formation, une base de données, un répertoire des centres et bien sûr un accès à Jade. Le tout à partir d’une page Web unique.

C’est la structure du co-financement qui a été retenue par la fédération. Gaëtan De Laever: “Nous proposons de faire évoluer ce projet dans un esprit de mutualisation des ressources, à l’image d’une coopérative. Ce sont nos membres qui seront les propriétaires de la plate-forme. Ils pourront la faire évoluer en fonction de leurs besoins. Le “pas de porte” fixé par la FLCPF est de 1.000 euros. C’est le ticket d’entrée du projet Doris, pour lequel la Cocof a libéré 30.000 euros.

Gaëtan De Laever: “Début décembre, une dizaine de centres avaient déjà marqué leur accord mais il y en aura beaucoup plus lorsque nous lancerons officiellement un appel à rejoindre le projet.” Du coup, l’enveloppe de travail de départ a été fixée à 75.000 euros.

Bases de données et répertoire des centres en-ligne 

La base de données et le répertoire sont deux des dispositifs centraux de Doris.

L’édition papier du répertoire des centres va faire place à une version en-ligne.

Gaëtan De Laever: “Notre secteur comporte de nombreux acteurs du monde politique et administratif, de la presse, d’autres associations partenaires qu’il est nécessaire de pouvoir identifier. Par ailleurs, les personnes qui travaillent dans ces structures sont amenées à changer régulièrement d’affectation.

Vu ces mouvements, un carnet d’adresses commun facilitera grandement les recherches d’information. Il s’agit d’une base de données métier dont certains parties pourront être à loisir rendues ou non accessibles au grand public. Par ailleurs, la version papier du répertoire des centres va disparaître au profit d’une version en ligne. On y retrouvera les multiples données des centres wallons et bruxellois agréés par les pouvoirs publics ainsi que des informations plus précises comme les heures d’ouverture, les accès, la pratique ou non de l’IVG, les langues pratiquées par les accueillantes, les accompagnatrices, par les médecins, les assistants sociaux ou encore les psychologues. Y figureront également les spécificités de chaque centre (accueil des personnes porteuses de handicap, jeunes).

Coopérative de développement

Gaëtan De Laever: “L’idée, c’est que Doris réponde à l’ensemble des besoins informatiques de nos membres. Que ce portail devienne leur bureau et qu’ils puissent se “débarrasser” d’une infrastructure informatique qui les encombre tout en disposant d’outils fiables, sécurisés et accessibles de partout. Doris établira en plus un fil d’actualité permanent au sein de l’ensemble du réseau. Mais le plus important, c’est que le portail sera leur propriété et que c’est eux qui décideront de la façon doit il doit évoluer. Doris, c’est une coopérative de développement!”