Depuis le début de l’année et pour une période de deux ans, 1Spatial (anciennement Star Apic) s’est engagé dans deux projets de recherche en collaboration avec deux centres de recherche (ou compétences) wallons. Ces projets se concentrent sur des problématiques liées à la 3D, à la simulation, et à la “4D” – la “quatrième dimension” étant celle du temps.
Le premier projet de recherche, baptisé Smart GIS 3D, est mené depuis le début de l’année avec le Cenaero (Gosselies) et concerne l’intégration entre solutions GIS et outils de simulation 3D. Et ce, dans le cadre général des “villes connectées” qui doivent analyser et traiter des données multiples et variées.
La collaboration avec le Cenaero porte plus spécifiquement sur l’une des spécialités du centre de compétences carolo, à savoir la dynamique des fluides, notamment appliquée à l’analyse de microclimats et à la dispersion de polluants (les domaines d’applications sont évidemment très variés).
Démocratiser la simulation
L’objectif est de faire du système GIS une source centralisée de données permettant de créer des modèles 3D de manière plus rapide, plus efficace et moins coûteuse. “Grâce à cette centralisation, le système GIS favorisera également les croisements de données venant de multiples sources”, souligne Anne-Lise Poplavsly, responsable produit chez 1Spatial, spécialisée en 3D. “Par exemple des fichiers de densité de population. Le projet a pour autres objectifs de rendre les outils de simulation plus accessibles.” Tant en termes de convivialité que de coûts.
“Les responsables des villes doivent pouvoir utiliser des outils abordables. Ils doivent pouvoir accéder aisément aux études qui sont faites, formuler un diagnostic avant même qu’un projet d’aménagement urbain, par exemple, soit lancé et ce, pour pouvoir l’influencer en amont au lieu d’intervenir en post-analyse.”
Autre défi: changer d’échelle. “Jusqu’ici, en raison de la complexité et du coûts des traitements de simulation, ils ne concernent que des jeux de données restreints, qui portent par exemple sur quelques bâtiments ou un îlot. Il faut pouvoir étendre l’échelle, passer à la dimension d’un quartier.”
Autre projet de R&D: Cit4D. Mené en collaboration avec le service de géomatique de l’ULg, il porte sur l’amélioration de la gestion temporelle des données (historicisation notamment). En la matière, souligne Anne-Lise Poplavsly, les défis ont pour nom volumes des données à conserver et traiter, et possibilité de relier entre elles les informations à travers le temps – passées, présentes et futures. “Il faut par exemple être en mesure de vérifier, en liant données actuelles et passées, que c’est un objet qui a évolué et non son environnement, croiser divers facteurs…”
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