Conscientiser à l’éco-conception logicielle: MIC.brussels et l’ISIT se lancent à l’eau

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Par · 20/01/2022

Le MIC Bruxelles, en collaboration avec l’ISIT, l’Institut belge du Numérique Responsable, organise un petit cycle de sessions d’(in)formation sur le thème du “numérique responsable et éco-conception logicielle”.

Avec un secteur IT qui représente désormais près de (voire un peu plus de) 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (soit un doublement en l’espace de quelques années) et face à des évolutions technologiques qui risquent de peser lourd dans la balance environnementale (blockchain, métavers…), une prise de conscience et une réorientation des méthodes de développement et de conception (pour les logiciels et les matériels) semblent plus que jamais nécessaires.

“Le sujet de l’éco-conception logicielle et du numérique responsable devient un sujet brûlant et ne peut que prendre de l’importance avec le temps”, rappelle Cécile Jabaudon, directrice du MIC.brussels. “Même si le sujet n’occupe pas encore forcément les esprits, en particulier dans le privé, ce n’est pas une raison de ne pas en faire un vrai sujet, d’anticiper.

Dans un avenir plus ou moins proche, les développeurs devront pouvoir attester de telles compétences. Il s’agit donc, pour nous, de les conscientiser dès à présent et de leur faire mettre les principes de l’éco-conception en pratique.”

Un parcours en deux étapes

Le concept et les principes de l’“éco-conception” de logiciels et de la “programmation durable” seront tout d’abord expliqués à l’occasion d’une session d’information (gratuite) qui se tiendra en-ligne le 7 février.

Objectif: “démystifier l’éco-conception logicielle, définir le numérique responsable et poser les bases avant la mise en pratique”.

Public visé: “tout développeur, étudiant ou professionnel, qu’il soit néophyte ou aguerri, cherchant à en savoir plus sur le sujet”.

 

Cécile Jabaudon (MIC.brussels): “Dans un avenir plus ou moins proche, les développeurs devront pouvoir attester de telles compétences. Il s’agit donc, pour nous, de les conscientiser dès à présent et de leur faire mettre les principes de l’éco-conception en pratique.”

 

Dans un deuxième temps, le MIC et l’ISIT proposeront une session “mains dans cambouis” afin de permettre aux participant(e)s de s’approprier plus concrètement méthodes, bonnes pratiques, voire outils, et de découvrir la manière dont ils peuvent modifier leurs pratiques vers davantage de prise en compte et de minimisation des impacts environnements de leurs développements.

Cette deuxième phase est réservée à des développeurs en activité depuis au moins deux ans. Pas de restriction par contre pour ce qui est de leurs domaines de prédilection – qu’il s’agisse de développement back end, front end, cloud, mobile, UI/UX, algorithmes…

“Il s’agit avant tout de fournir les clés pour une mise en pratique”, souligne Cécile Jabaudon. “Certaines seront bien entendu davantage applicables pour telle ou telle personne. Mais le but est surtout de mettre le pied à l’étrier. L’éco-conception logicielle, c’est bien plus que du codage. C’est aussi, foncièrement, une question de raisonnement…”

Dates de ces sessions “hands on” (payantes – 80 euros pour le deux jours): 22 et 23 février. A noter que le nombre de participant(e)s est limité à 12. Premiers inscrits, premiers servis. Il reste des places…

Les ateliers devraient se dérouler en présentiel (sauf contre-indications sanitaires d’ici là) dans les locaux du MIC.brussels (51 Rue Montoyer, à Bruxelles).

Les sessions seront animées par Christophe Pham et Stéphan Peccini, deux experts venus d’InfoGreen Factory, société de consultance française active dans le domaine du numérique responsable.  

Informations supplémentaires et inscriptions via le site du MIC.brussels.