En 2021, l’AdN pilotera une nouvelle salve de sessions de formation à destination des commerçants dans l’espoir de les aider à sauter le pas de l’e-commerce.
Un marché sera lancé début 2021, après sélection préliminaire d’un partenaire lui-même sélectionné à l’occasion d’un marché-cadre placé sous le thème plus générique de la “Mobilisation des commerçants”.
Trois thématiques pour le troisième épisode
Après la première salve de formations “Commerce connecté” en 2017 et une saison de formations Digital Commerce, en 2019 (qui a touché près de 900 commerçants), l’AdN et son futur partenaire repasseront donc les plats en 2021.
En collaboration avec l’AdN, le soumissionnaire retenu sera chargé de sélectionner les coaches et formateurs, de préparer et de structurer les contenus des sessions de formation mais aussi d’effectuer un travail d’évangélisation et de mobilisation sur le terrain – “auprès des associations de commerçants, des ADL (agences de développement local), des comités de Gestion centre-ville, des échevinats du commerce etc. […] afin d’assurer la plus grande participation possible des commerçants wallons”.
Cette nouvelle série d’ateliers de formation sera organisée sur trois thèmes spécifiques:
– comment se profiler et exploiter les ressources des réseaux sociaux
– comment créer un site Internet transactionnel, en assurer le référencement, comment valoriser sa présence en-ligne dans son chiffre d’affaires
– quels sont les obstacles potentiels (logistique…) ou encore quels sont les avantages, inconvénients voire pièges des “marketplaces” du genre Amazon (de quoi être conscient des conditions qu’imposent ces plates-formes en termes de prélèvement sur les marges, de phagocyte du catalogue, de limitation des produits acceptés à la vente, etc.).
Présentiel? Distanciel? Les deux?
Compte tenu des conditions sanitaires, les ateliers qui, à l’origine, avaient été imaginés, par l’AdN, sous une forme traditionnelle, avec une tournante dans chaque province de la Belgique francophone, seront potentiellement organisés en distanciel ou, à tout le moins, en mode hybride.
Vu l’incertitude qui continue de planer sur la durée et les modalités d’application du confinement, sans garantie d’une stabilité en 2021, les prestataires qui seront finalement choisis pour créer et dispenser ces formations devront avoir proposé un double scénario: l’un, en présentiel ; l’autre, en pur distanciel.
Pour les éventuels ateliers en présentiel, l’AdN avait imaginé de prévoir deux journées par province, “en deux lieux distincts et à deux dates afin d’attirer un maximum de commerçants”, explique Hélène Raimond de l’AdN. Chacune des deux journées comportera trois sessions (deux heures chacune, à raison d’une session par thème abordé). Libre aux commerçants de s’inscrire à une seule ou à plusieurs de ces sessions thématiques.
Pour le scénario “formations à distance”, “le prestataire devra prévoir une alternative […] avec découpage alternatif des contenus pédagogiques”. A noter qu’un troisième marché pourra potentiellement être lancé si le candidat retenu ne démontre pas de compétences particulières en production de contenus multimédias, du genre podcast ou autre. Mais cela reste à confirmer.
Durée potentielle de chaque session thématique en distanciel: une heure et demie. “Avec l’avantage que le distanciel permet d’être plus souple en termes d’heures, de répéter à volonté les sessions, de les programmer à différents moments de la journée ou de la semaine. On pourrait imaginer de les garder en-ligne pendant plusieurs mois [via la plate-forme de téléapprentissage déjà disponible] avant, éventuellement, si les conditions sanitaires le permettent, d’ouvrir un nouveau volet avec rencontres en présentiel afin de favoriser les échanges entre participants”, imagine Hélène Raimond.
Mais quelle que soit la formule qui sera finalement applicable en 2021, le contenu des sessions ne changera pas. Le distanciel ne sera donc pas l’occasion de modulariser les contenus pour l’adapter à des catégories spécifiques de commerçants, en fonction de leur secteur d’activités.
A l’AdN, on n’en voit pas la nécessité. “Quand on parle de visibilité sur le Net, par exemple, la problématique est la même pour tous, que l’on soit un magasin de décoration, de vente de chaussures, un salon de beauté ou une boulangerie… En matière d’e-commerce, les questions prioritaires à aborder et résoudre pour les commerçants sont un accès aisé aux produits et services proposés, la richesse du choix et la possibilité donnée aux clients de recevoir ou de prendre livraison de leur commande.”
Et Hélène Raimond de défendre plus avant cette option de “one size fits all”: “Il reviendra aux coaches et formateurs, en fonction du profil des participants inscrits, d’inclure dans leur formation des exemples variés et diversifiés”, qui “parlent” donc de manière plus spécifique à chaque participant.
Deux dernières précisions pour terminer. Le principe du contenu unique quel que soit le métier du commerçant participant est d’autant plus d’actualité que pour la “saison” 2021, le champ de secteurs invités à suivre les formations a été étendu aux acteurs de l’horeca et du tourisme !
Par ailleurs, l’objectif de ce nouveau programme de formation “Digital Commerce” est de toucher au minimum 750 commençants d’ici la fin de l’année 2021. [/private]
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