Une bonne nouvelle a – officiellement – atterri ce jeudi dans la corbeille de WSL: l’incubateur (“fomenteur”) de start-ups deep tech né au Sart-Tilman aura droit pour l’année 2020, qui est bien entendu déjà largement entamée, à un budget de 1,7 million d’euros. Confirmation donc de la confiance que les autorités régionales lui octroient.
Une bonne nouvelle, donc, quoique… Parce qu’il y a un “quoique”.
WSL milite depuis déjà plusieurs années pour que ses activités et sa planification stratégique bénéficient d’une garantie pluri-annuelle – histoire de pouvoir planifier à long terme et de ne pas devoir produire un nouvel effort de justification et de décrochage longuet de budget à chaque printemps.
Las! La demande, pourtant acceptée et validée (officieusement) par les deux derniers ministres en charge du maroquin Economie/Numérique – à savoir Pierre-Yves Jeholet et Willy Borsus -, d’octroyer un budget sur quatre ans n’a pas encore été concrétisée. “En dépit de toutes les assurances orales que nous avons reçues, encore récemment du Ministre”, souligne Agnès Flémal, directrice du WSL “Nous attendons donc que le Ministre aille jusqu’au bout de ce qu’il a promis. L’annonce du budget alloué pour 2020 est une première étape.” Une bonne étape qui en attend donc une autre.
Le WSL se positionne comme incubateur pour projets en “sciences de l’ingénieur”. Ce qui couvre un terrain de plus en plus large: secteurs électronique et mécatronique, industrie 4.0, ICT, AI, med tech et green tech.
Le Ministre, par ailleurs, semble convaincu du “modèle” WSL, de l’utilité de ses programmes et activités pour l’animation et la promotion de l’entrepreneuriat en deep tech. En juin, lors d’une visite au WSL, il redisait ainsi sa volonté d’“apporter un soutien au développement d’un modèle qui est porteur de résultats, tout en reposant sur une structure légère, agile, qui privilégie les partenariats, et qui a obtenu une reconnaissance internationale. […] Il s’agit non seulement de soutenir mais aussi d’amplifier le modèle.” Et de promettre une “identification de nouveaux éléments de stabilisation” et l’apport de “moyens financiers complémentaires”.
Un Ministre qui, ces derniers mois, a également validé l’extension officielle desdites activités du WSL au monde des green tech, tout comme cela avait déjà été le cas pour les med tech, en ce compris avec extension géographique du périmètre à Bruxelles.
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