CooperLink, qui a vu le jour voici bientôt trois ans (son nom légal officiel est Think IT Smart), procède à une nouvelle levée de fonds, récoltant cette fois 700.000 euros. La majorité de cet argent frais prend la forme d’une augmentation de capital (500.000 euros), réalisée auprès de LeanSquare et des business angels qui avaient déjà accompagné la société jusqu’ici – à savoir, Lode Debackere et Didier Schmit. Pour rappel, ce premier tour de table, d’un montant de 400.000 euros, avait été effectué en juin 2018. Un capital complété par une avance récupérable de la Région d’un montant de 650.000 euros.
A l’occasion du deuxième tour de table que CooperLink vient de boucler, un nouvel investisseur privé a rejoint les bailleurs de fonds. En l’occurrence, François Van Uffelen, fondateur de Babelway.
Outre l’augmentation de capital de 500.000 euros, Novalia entre dans la danse en octroyant un prêt de 200.000 euros à la jeune pousse.
A quoi emploiera-t-elle cet apport d’argent? “A accélérer son développement commercial”. A savoir? “Nous désirons tout d’abord consolider notre position dans le secteur de la construction, où nous sommes le plus actif”, indique Axel Palmaers, co-fondateur et patron de CooperLink. Autres secteurs dans le viseur: l’ingénierie et la logistique.
Par ailleurs, en termes géographiques, l’intention est d’abord de se concentrer sur les marchés belge et luxembourgeois (la jeune pousse démarre de premiers démarchages au Grand-Duché), “avant de viser l’international plus tard.” Un “plus tard” qu’Axel Palmaers définit comme du “plus vite possible” – mais sans en faire une priorité absolue dans l’état actuel des choses – et sur base d’opportunités qui se présenteraient…
Forte de six personnes actuellement, la société espère atteindre le chiffre de 9 d’ici la fin de l’année. Un ingénieur a déjà été déniché pour s’occuper du “customer success”. Deux autres profils sont encore recherchés: d’une part, un développeur Java back end et, de l’autre, un responsable business development.
Côté produit, les nouveaux moyens permettront de continuer les développements en cours. De nouvelles fonctionnalités devraient être proposées d’ici la fin de l’année, visant à “automatiser et faciliter la gestion des courriels”. Le développement de ces nouvelles fonctionnalités a été initié voici quelques mois dans le cadre d’un projet de type proof-of-concept faisant appel à des mécanismes et technologies d’intelligence artificielle.
Petit rappel de qui est CooperLink…
Incubée au WSL du Sart Tilman, la société s’est positionnée sur le terrain de l’automatisation et désenclavement des échanges, partage et utilisation collaborative de documents professionnels – la soupe ou, si vous préférez, l’environnement spaghetti que constitue souvent le recours à des outils tels que Sharepoint, Documentum, Alfresco, Efficy, Autodesk, MS Exchange…
Les terrains de prédilection de la société sont les secteurs de la construction, de l’ingénierie et de la logistique, tous domaines qui donnent lieu à des projets ou chantiers où d’innombrables intervenants doivent s’échanger des informations.
CooperLink a récemment lancé un projet, en mode proof-of-Concept, dans le cadre du programme Tremplin IA – IA comme dans Intelligence Artificielle -, portant sur l’automatisation des courriels. Objectif: “valider la pertinence de la mise en oeuvre d’une approche IA dans le cadre du traitement et de la classification automatisée des e-mails”. C’est ce POC qui devrait se concrétiser en nouvelles fonctionnalités d’ici la fin de l’année. Relire notre article récent sur ce projet.
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