Le 24 octobre, le Cabinet de Maggie De Block lançait une vaste enquête en-ligne – l’eHealth Monitor – auprès des prestataires de santé (médecins généralistes, spécialistes, pharmaciens, infirmiers, aides-soignants et d’autres professionnels de la santé) ainsi que des citoyens afin de recueillir “leurs expériences en matière d’utilisation de services et applications de santé en-ligne”.
Objectif: “tester les objectifs de la politique de santé en matière de numérisation, améliorer le cas échéant la qualité et la convivialité des applications eSanté [proposées par les autorités] et orienter certaines décisions politiques futures”.
Intermédiaire pour la collecte des données: le living lab WeLL et l’IMEC.
A ce jour, quelque 1.400 personnes ont participé à l’enquête, un chiffre encore insuffisant et qui mériterait d’être amélioré afin de fournir des données suffisamment représentatives et pertinentes afin de servir de base concrète à de quelconques décisions.
Le Cabinet a donc lancé un nouvel appel aux citoyens, patients et professionnels de soins afin d’inciter un plus grand nombre d’entre eux à remplir le questionnaire en-ligne qui sera accessible jusqu’à la fin décembre. Si participer vous intéresse, en voici le lien.
Les données collectées, promettent les responsables de l’enquête, resteront strictement confidentielles (la déclaration de confidentialité peut-être consultée via ce lien) et seront anonymisées pour analyse.
La santé en-ligne, vous connaissez et pratiquez?
Selon le statut de la personne répondant au questionnaire (diverses catégories de professionnels ou simple citoyen-patient), elle pourra répondre à des questions s’appliquant directement à sa condition.
Exemples de questions pour un simple citoyen:
– vous êtes-vous connecté(e) au cours de l’année écoulée sur un site sécurisé (conçu par les autorités belges) pour consulter mes données de santé – par exemple le Réseau Santé Wallon ou Bruxellois ou le site fédéral MaSanté – ou, pour les mêmes raisons, sur une autre application sécurisée
– si vous ne l’avez pas fait, indiquez vos raisons : pas nécessaire, impossibilité de me connecter, ignorance des possibilités offertes, absence de dispositif pour s’identifier (lecteur de carte eID…), pas intéressé(e) à consulter ses données en-ligne…
– quel est votre degré de confiance par rapport à la consultation en ligne de vos données de santé
– qui estimez-vous être “principalement” responsable du signalement de l’existence de solutions de consultation de données santé à distance, de fournir des explications sur leur fonctionnement et finalité, de fournir des explications sur les données proprement dites (implication, signification…)… ; ici, la personne sondée peut par exemple choisir entre un dispensateur de soins, les autorités, les mutuelles, ou être en charge elle-même de son information
– quel est le degré de connaissance du citoyen de l’existence en-ligne d’un résumé Sumehr, d’une schéma de médication, de résultats d’examens d’imagerie médicale, de prescriptions électroniques… ; et si, les connaissant, la personne les a déjà consultés.
D’autres questions portent sur l’avis qu’ont citoyens et professionnels sur les services et applications tels que proposés à ce jour par les autorités.
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