MIC Digital Boostcamp Agriculture: 4 mois pour se mettre au numérique

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Par · 02/08/2019

A l’automne, le Microsoft Innovation Center de Mons remettra le couvert, sauce agriculture 4.0, par le biais d’un programme de formation et d’accompagnement de projets dédiés ou apparentés à l’“e-farming”.

Un deuxième Digital Boostcamp Agriculture est en effet annoncé. Début: le 5 novembre. Clôture: le 10 mars 2020.

Rythme des formations: une fois par semaine, plus spécifiquement le mardi de 11h à 14h30, sous la forme d’ateliers mariant théorie et mise en pratique.

Pour cette deuxième édition, le boostcamp se déroulera à Namur, dans les locaux de la banque CBC, partenaire du Boostcamp.

La terre dans tous ses états

Cible: les agriculteurs, éleveurs, exploitants, membres  de coopérative agricole, futurs repreneurs… Objectif: les aider à se mettre au numérique (sous l’une ou l’autre forme), à découvrir et mieux comprendre comment technos et outils (Internet des Objets, blockchain, IA, réseaux sociaux, marketing digital, drones…) “peuvent permettre de mieux gérer une exploitation mais également déboucher sur de nouveaux produits et/ou services”. 

Au-delà de la technologie, les participants auront également droit à des formations plus orientées business: nouveaux modèles économiques, enjeux et opportunités, développement de produits et services, optimisation de leurs processus, développement d’une stratégie, identification de nouvelles méthodes et opportunités commerciales…

EXERGUE

“63% des agriculteurs sont connectés mais 50% estiment que le manque de temps pour comprendre et adopter les nouvelles technologies ainsi que la complexité qui y est liée (46%) constituent des freins majeurs à leur adoption.” Source: enquête CBC – “La transition numérique et durable du monde agricole”.

Les inscriptions sont désormais ouvertes (cela se passe ici) LIEN https://www.eventbrite.fr/e/inscription-digital-boostcamp-agriculture-65934318321 et seront clôturées le 22 octobre. Une douzaine de participants devraient être sélectionnés (ils étaient dix lors de la première édition).

Comment la sélection sera-t-elle effectuée et quelles compétences préalables les candidats doivent-ils éventuellement pouvoir afficher? Ceux ayant déjà une idée de projet ont-ils plus de chances de se voir sélectionnés?

“Le programme est ouvert à tous les agriculteurs, quel que soit leur type d’exploitation – traditionnelle ou bio, grande ou petite, élevage ou culture”, déclare Laura Lieu, responsable communications pour le MIC. “Il est important de préciser qu’aucune connaissance informatique n’est nécessaire. Notre seule limite est le nombre de participants. Donc premier arrivé, premier inscrit!

C’est par contre une bonne chose d’avoir un projet à la base mais ce n’est pas indispensable. La méthodologie utilisée conduit inévitablement à identifier plus d’un projet pour développer son exploitation. Ce qui est indispensable, c’est une bonne dose de curiosité et une véritable envie de faire croître son activité.”

Autre question: les candidatures sont-elles purement individuelles ou les personnes intéressées peuvent-elles postuler en équipe? “Généralement, le candidat est une personne seule, le responsable de l’exploitation. Mais lorsqu’ils sont plusieurs associés à la tête de l’entreprise, il est intéressant qu’ils viennent ensemble pour qu’ils acquièrent des bases communes et construisent ensemble de nouveaux projets.”