Deux nouveaux membres pour le collectif Jules Lesmart

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Par · 28/09/2018

La “communauté” Jules Lesmart continue de s’agrandir. Ce collectif, qui rassemble et donne plus de poids, via interactions et démarches communes, une série de start-ups proposant des solutions “smart city”, vient en effet d’entériner l’adhésion de Koalect et d’Inseetu.

La première est l’auteur d’une plate-forme de crowdfunding, proposée en mode SaaS, qui permet aux porteurs de projets (simples individus, étudiants, membres d’une association, commune, ONG…) de concevoir, en mode hébergé, leur propre espace de crowdfunding en vue de financer leur projet en mode participatif – en choisissant sa formule (simple don, avec ou sans contreparties…).

Basée à Rixensart et essentiellement active en Flandre jusqu’à présent, la start-up explore désormais plus activement le marché francophone.

Inseetu, pour sa part, est établie à Mont-Saint-Guibert et propose un outil de centralisation des informations, interactions et processus de tous les acteurs concernés par un projet d’aménagement de l’espace urbain prenant essentiellement la forme d’un déploiement de mobilier urbain (abribus, lampadaires, poubelles, bancs…). La solution consiste en fait en une série de fonctionnalités et d’applis telles qu’un outil de visualisation, en réalité augmentée, et de géolocalisation, avec synchronisation avec les applications Web respectives des différents acteurs. “Ils peuvent ainsi visualiser le dimensionnement ou le positionnement du mobilier, en modifier le type, simuler, travailler de concert, commenter, réorganiser l’implantation jusqu’à trouver le bon scénario.” Une sorte de BIM, mais transposé à l’espace public.

Koalect: créer sa propre plate-forme de crowdfunding, hébergée en mode SaaS

Se renforcer mutuellement

“Il nous a semblé important de rejoindre le collectif dans la mesure où le nombre de projets smart city citoyens se multiplient”, déclare Maxime Bouckaert, co-fondateur et directeur de Koalect. Accrocher le wagon permet donc à la société de se rapprocher des porteurs de projets cherchant potentiellement un financement. Et d’envisager d’intégrer sa plate-forme à d’autres solutions.

Pour Valérian Larose, co-fondateur d’Inseetu, l’opportunité se trouve aussi du côté de la complémentarité des besoins: “Le besoin d’une ville ou d’une commune est rarement limité à un seul produit. D’où l’intérêt de rechercher la synergie et la collaboration avec d’autres start-ups. Avec de possibles échanges de bons procédés.

Inseetu: pré-visualiser les déploiements d’équipements urbains

On peut par exemple imaginer que Koalect inclue dans l’espace dédié à un projet en recherche de crowdfunding un lien vers notre solution Inseetu afin que les contributeurs puissent visualiser l’installation physique du projet.”

Les deux nouveaux venus, comme les start-ups qui les ont précédés, apprécient par ailleurs de pouvoir s’insérer dans le collectif afin de renforcer leur visibilité – et crédibilité – auprès des communes et villes de Wallonie, et pour veiller à ce que leurs solutions respectives soient intégrables ou intégrées.

Nouvelle solution par mutualisation

La collaboration, voire mutualisation entre les sociétés membres du collectif Jules Lesmart, vient d’ailleurs de prendre une nouvelle forme concrète. D2D3, membre du collectif, propose une solution AllInCarto qui regroupe et visualise, dans une géocarte structurée en diverses couches de visualisation, les données géolocalisées de tous les acteurs de l’écosystème: relevés de compteurs connectés venant de la plate-forme Opinum, problèmes de voiries ou d’incivilités touchant l’espace public signalés via BetterStreet, parcours de bus ou de moyens de transport partagés…

Objectif: permettre aux administrations locales de visualiser en un même espace tous les “événements” ou informations pertinentes. 

L’accès aux données sera autorisé selon une gradation de droits d’accès (pour les collaborateurs communaux, les citoyens…) en fonction de leur rôles ou centres d’intérêt.