Creaceed, éditeur montois d’applications B2C iOS (pur Mac, iPhone et iPad), prend en marche le train des solutions à usage pédagogique. “Inko” est une appli pour tablette (et, potentiellement, pour smartphone mais avec un confort plus limité en raison de la taille) qui transforme le terminal en tableau interactif. Les tracés qui y seront saisis seront projetables, via le relais d’un boîtier AppleTV, sur grand écran, en full HD 1080 et même jusqu’en résolution 4K.
Le but est donc de permettre à une classe – mais aussi à des participants à des réunions quelconques, privées ou professionnelles – de prendre des notes, d’esquisser des croquis et de les partager avec les autres membres de la classe ou du groupe, à la fois sur grand écran et sur leurs propres écrans mobiles.
“Nous voulons nous inscrire dans la mouvance de l’“école numérique”, explique Raphaël Sebbe, directeur de Creaceed. “On a constaté qu’en classe, les solutions existantes imposent de disposer d’un réseau d’ordinateurs ou de la configuration par un responsable IT ou en tout cas quelqu’un ayant quelques compétences. Nous voulons proposer une solution nettement plus facile à utiliser et à déployer, sans qu’il y ait forcément de réseau pré-existant.
L’application se veut une alternative bon marché à du matériel dédié. Elle procure une flexibilité maximale, en ce compris dans d’autres contextes que la classe, par exemple pour du brainstorming pendant un picnic… Inko utilise les fonctions peer-to-peer des dispositifs mobiles, permettant ainsi une collaboration très simple, sans configuration, sans réseau.”
Comment ça marche?
Son nom le révèle: Inko (encre) est une appli de prise de notes, textuelles ou graphiques. L’utilisateur peut bien entendu se servir de son doigt mais, pour plus de précision, a tout intérêt à recourir à l’Apple Pencil et à la variété fonctionnelle qu’il permet (variabilité de l’épaisseur du trait, ombres, effets artistiques, couleurs…). A noter que, jusqu’à ces derniers jours, seuls les iPad Pro offraient un support pour l’Apple Pencil. Mais Apple vient de lancer un iPad meilleur marché (329 dollars) qui inclut ce support et qui prend notamment pour cible les milieux scolaires… A noter encore au passage que le dernier-né des iPad (9,7”) supporte également un autre stylet, à savoir celui de Logitech, compatible Apple, “plus robuste pour les enfants mais sans capteur de pression”, souligne Raphaël Sebbe.
Outre l’affichage sur grand écran, l’appli Inko de Creaceed supporte une fonction d’exportation en format PDF “pour conservation haute résolution, échanges et partages de tout ce qui est saisi à l’écran.”
Un utilisateur, ayant installé Inko sur son iPad, peut créer un groupe (maximum 8 personnes) qui, invités, pourront rejoindre le groupe. Les connexions se font en peer-to-peer. Autre possibilité, recourir à du WiFi et à un réseau, auquel cas le nombre de participants d’un groupe peut aller jusqu’à 12.
La projection collégiale se fait sur grand écran, via relais AppleTV. L’écran en question peut éventuellement être un TBI (tableau blanc interactif) ou s’appuyer sur un rétroprojecteur à condition que TBI et rétro supportent le format HDMI de l’AppleTV.
Inko sera disponible en 12 langues, dès son lancement.
Les prix
En version de base, Inko, qui fait ses débuts en cette fin mars sur l’AppStore, sera gratuite. “Version de base” signifiant, en l’occurrence, utilisation par un seul utilisateur mais sans limite fonctionnelle et avec possibilité de stocker ses notes et créations.
Pour prouver à l’utilisateur l’intérêt d’une utilisation en groupe, l’utilisateur pourra s’essayer gratuitement au mode partagé pendant… 30 secondes de test.
Pour la version “groupe” (pack Collaboration), chaque utilisateur devra débourser 20 euros. Prix unique, sans limite en termes de nombre de réunions et partages.
Autre possibilité: le pack “Hero Plan” qui prend la forme d’un abonnement d’un an (110 euros). Dans ce cas, seul l’initiateur du groupe paie l’application, les “invités” pouvant utiliser gratuitement l’appli, sans limite de temps, de nombre de réunions, de partages… Une formule qui, de toute évidence, s’adresse aux écoles.
Première version avant d’enrichir les fonctionnalités?
Dans sa première version, Inko est donc un “outil de dessins et de notes partageables”. Sans bibliothèque de formes préprogrammées dans laquelle aller piocher, sans ambitionner d’être un outil de conception. “Nous voulons recueillir les avis et demandes du marché avant de proposer davantage”, indique Raphaël Sebbe. “On peut par exemple penser à des fonctions de chargement d’images, de formulaires, à des capacités d’annotation… Mais nous voulions d’abord lancer une première version qui soit la plus simple possible, avec l’atout d’une utilisation en groupe, sans réseau. Le marché nous indiquera les futures fonctions à ajouter.”
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