Bsit, née AirBsit (ce qui n’avait pas plu à AirBnb…), est une appli qui permet aux parents de trouver un(e) baby-sitter dans un rayon géographique proche de leur lieu de résidence.
Depuis l’été, la start-up bruxelloise a étoffé son offre par une formule destinée… aux entreprises. Via abonnement, elle leur propose d’offrir une aide en garde d’enfants à leurs employés sous forme d’avantage extra-salarial.
Une idée, “soufflée par nos utilisateurs” souligne James Cogels, l’un des fondateurs de Bsit, qui a déjà séduit une vingtaine de sociétés, essentiellement en France. Parmi les références qu’elle annonce: Axa et “un grand groupe lillois employant plusieurs milliers de personnes” et, chez nous, Alten, Adneom, Estée Lauder ou encore VIB, société gantoise de biotech.
“Le marché français est plus réceptif, plus simple à convaincre que le marché belge pour ce genre de services B2B. Nous avons donc décidé d’attaquer ce marché par ce biais du B2B et d’y renforcer notre action marketing et notre offre de support.”
Raison pour laquelle la jeune pousse bruxelloise a procédé tout récemment à un tour de table, collectant 500.000 euros auprès de ses investisseurs existants (des business angels) et 500.000 autres euros, sous forme de prêt convertible, auprès de Sambrinvest.
La société, qui emploie actuellement quelque 10 personnes (essentiellement des développeurs) en Belgique, compte recruter “de 5 à 8 personnes” dans les prochains mois pour démarcher commercialement le marché français. Interlocuteurs prioritaires: les responsables RH de sociétés.
A noter toutefois que la France, bien que jugée prioritaire, n’est pas le seul pays où Bsit ambitionne de s’étendre. Autres pays: le Grand-Duché, où elle est déjà active, et les Pays-Bas.
Bsit, BsitCare et DayCare
Nom de baptême pour la formule Bsit pour entreprises: BsitCare. Le principe: l’employeur prend un abonnement (dont le tarif varie en fonction du nombre d’employés concernés); les collaborateurs, eux, disposent d’un accès gratuit à l’offre Bsit. Que ce soit pour du baby-sitting épisodique ou régulier, ou pour des missions de garde de longue durée (par exemple pendant les vacances).
Service supplémentaire: les employés d’une même société forment un “cercle de confiance” où ils peuvent découvrir les notations données par des collègues aux baby-sitters disponibles.
Autre service disponible pour les “abonnés”: la formule DayCare (rebaptisée Garde de jour en France) qui a été ajoutée tout récemment au catalogue et dont la structuration n’est pas encore totalement terminée.
Il s’agit toujours d’un service de garde d’enfants (de 2 mois à 12-13 ans) mais pour bambins malades. Pas de baby-sitter classique pour eux mais des personnes ayant un profil plus professionnel et formé, pouvant passer une ou plusieurs journées entières au chevet des malades, histoire d’éviter des congés forcés pour les parents.
“La formule est encore en cours de développement dans la mesure où l’expérience qu’on attend de ces personnes n’est encore encodée dans le système que selon le principe déclaratif”, indique James Cogels. “Mais notre intention est de développer le volet validation, qui pourra notamment être garanti par divers organismes, tels que les mutuelles ou des centres de formation.”
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