La start-up Tribab, auteur notamment de l’appli mobile TriCount, est l’une des trois start-ups (voir note ci-dessous) qui vient de passer un accord avec Bancontact.
Désormais, cette appli de gestion de dépenses, qui permet à des amis ou à des membres d’un groupe (famille, groupe de touristes, colocataires…) de répartir aisément entre eux les frais encourus lors d’une activité, est intégrée avec l’appli mobile Bancontact. Là où les utilisateurs de TriCount se remboursaient jusqu’ici en cash, par virement ou via une appli bancaire embarquée sur leur mobile (Paypal ou solution française Lydia), ils pourront désormais également le faire via la solution Bancontact. D’un seul clic, il devient possible de transférer l’information de TriCount vers l’appli, cette dernière générant le code QR du bénéficiaire qu’il suffit de flasher pour déclencher la procédure automatique de remboursement. Voir la petite vidéo explicative sur YouTube.
“Même avec la solution de Lydia, l’utilisateur devait encoder certains renseignements, tels que les numéros de téléphone de l’expéditeur et du destinataire. Grâce au code QR que génère l’appli Bancontact, il n’est plus nécessaire de saisir la moindre information supplémentaire”, souligne Jonathan Fallon, co-fondateur de la start-up. Seule exception: introduire son code PIN.
De manière plus fondamentale, l’accord passé avec Bancontact est important pour TriCount dans la mesure où “il nous crédibilise aux yeux d’autres partenaires potentiels, tels les banques.”
Près de 1,5 million d’utilisateurs
A ce jour, TriCount dit compter près d’un million et demi d’utilisateurs. Essentiellement français (à hauteur de 55 ou 60%). 15% sont des Belges, le solde se répartissant dans divers pays européens. La majorité des utilisateurs se situent dans la tranche d’âge des 18-35 ans. Essentiellement des personnes qui voyagent ou des colocs.
L’appli TriCount existe actuellement en 9 langues. Une dixième (le turc) vient de s’y ajouter tout récemment.
A l’avenir, la start-up voudrait pousser plus loin la personnalisation des fonctions proposées par son appli, afin notamment que les informations qui s’affichent à l’écran de l’utilisateur correspondent plus étroitement à celles qui l’intéressent spécifiquement (qu’importe que Pierre, Paolo ou Jack aient acheté 2 sandwiches si ce qui intéresse surtout Isa est le prix du ticket de cinoche qu’elle doit rembourser à Boris…).
A noter encore que TriCount en est toujours dans sa phase de séduction de la masse la plus compacte possible d’utilisateurs. L’étape de la “monétisation” n’a pas encore réellement débuté. L’appli est toujours proposée gratuitement au téléchargement mais de premiers tests sur une cohorte restreinte sont en cours afin de vérifier quels types de fonctionnalités supplémentaires les utilisateurs seraient prêts à payer.
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(1) TriCount n’est pas la seule start-up avec qui Bancontact ait décidé de passer un accord afin de se donner un air un peu plus “fintech”. Une intégration a également été réalisée entre l’appli Bancontact et la solution de Doccle (plate-forme qui permet de sauvegarder ses factures personnelles et de les payer avec l’appli Bancontact) et celle de POM (paiement de factures – papier ou électroniques). [ Retour au texte ]
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