Dossiers déposés au W.IN.G: palmarès par sous-région

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Par · 29/03/2017

Le W.IN.G, aujourd’hui, après un peu plus d’un an d’existence, en est à près de 300 dossiers sollicitant un financement. Une quarantaine, jusqu’ici, ont reçu le feu vert.

A l’occasion de la présentation officielle du programme de l’accélérateur DigitalBW, Philippe Rémy, administrateur délégué de NivelInvest, déclarait, non sans fierté, qu’un tiers des projets introduits pour demande de financement auprès du fonds public wallon provenaient du Brabant wallon.

La majorité des projets – un peu plus de 35% – ayant déposé candidature sont en effet portés par des start-ups établies dans le Brabant wallon. La proportion est plus que significative. Même si un certain nombre de ces jeunes pousses sont en fait originaires de Bruxelles mais, pour diverses raisons, ont décidé de déménager pour s’établir un peu plus au sud.

Deuxième province à livrer le plus de projets candidats aux investissements du fonds public? Liège, mais à distance respectueuse – environ un tiers de moins.

Le Hainaut arrive en troisième position avec un peu plus d’un tiers de la cohorte brabançonne, devançant d’une courte tête le petite peloton de start-ups bruxelloises.

Namur lambine avec moins de 7% du total. La province de Luxembourg termine dernière des provinces francophones, avec tout juste 5 dossiers rentrés.

A noter que W.IN.G attire également l’attention de start-ups qui n’ont rien de wallon puisque le comité de sélection a vu atterrir sur son bureau pas moins de neuf demandes venant… du Brabant flamand. Et il y a même quelques intéressées outre-frontières: trois dossiers sont venus de France et un du Grand-Duché.

Des thèmes pas assez ambitieux?

Lorsque l’on examine la nature, la thématique, des dossiers rentrées, la première conclusion que l’on tire – et que les responsables du W.IN.G ont déjà soulignée à plusieurs reprises – est que les dossiers à forte teneur technologique sont encore trop absents. Or, ils sont essentiels pour l’économie, la création d’emplois, le potentiel de différenciation, la perspective de s’imposer et de grandir.

Le B2C et les projets inspirés par le phénomène des réseaux sociaux et de l’économie collaborative continuent de dominer, avec quasi un tiers de projets marqués du sceau “social media” et un quart relevant de la “sharing economy”.

Troisième catégorie par ordre d’importance: le monde des sports.

Les thèmes à plus forte valeur ajoutée (potentielle), tels que la santé, l’Internet des Objets, les fintech, sont minoritaires. Largement minoritaires même. Chacun de ces thèmes ne parvient pas à monopoliser tous les doigts d’une seule main. C’est tout dire. Est-ce une consolation de voir que le web marketing ne fait pas mieux?