MyFlexiPark (1), solution de réservation et de partage de places de parking situées sur des espaces privatifs (propriété de particuliers ou de commerçants), fait ses débuts sous forme d’appli mobile (pour équipements iOS pour l’instant, avec arrivée sur Android d’ici 15 jours).
L’appli est utilisable à la fois pour les automobilistes, afin de trouver et/ou de réserver une place de parking et, pour les particuliers, pour en annoncer la disponibilité.
(1) A noter un petit changement d’orthographe dans le nom de la solution et de la start-up par rapport à ses débuts lorsque Flexi s’écrivait encore avec un y…
Lancer l’appli était devenu une nécessité, estime Benoît Blangy, fondateur de la start-up. A l’usage, il s’était en effet rendu compte que la recherche d’emplacements se fait surtout en toute dernière minute, une fois que l’automobiliste est déjà arrivé à destination et cherche désespérément une place, pas trop chère, où se garer pour éviter les parkings payants que proposent par exemple les opérateurs en abord de gare ou d’aéroports ou encore de salles de concert (trois des “cibles” prioritaires du déploiement MyFlexiPark).
Le réflexe de rechercher une place et de la réserver, via la plate-forme en-ligne, avant le départ voire en cours de route via son smartphone, n’est que trop rare. Une appli mobile était donc nécessaire.
Mais il en faudra plus pour faire décoller MyFlexiPark qui, jusqu’ici, n’a réussi qu’à “récolter” quelque 500 emplacements de parkings (allées de garage et autres endroits privatifs mis à disposition) alors qu’il lui en faudrait, selon Benoît Blangy, “environ 4.000 utilisés régulièrement – à 80% – pour être rentable”.
Principaux endroits où la jeune société a réussi à séduire des propriétaires: à proximité de l’Aéroport de Charleroi (plus particulièrement sur le territoire de Ransart), du côté de Zaventem, à Woluwe et aux alentours de Forest National. Rien de neuf par rapport aux tout débuts…
Pour accélérer les choses, deux pistes seront désormais exploitées.
D’une part, MyFlexiPark tire parti du lancement de l’appli pour proposer une formule de parrainage. Un particulier qui met une place de parking à disposition peut “parrainer” un voisin ou une connaissance en le convainquant de mettre lui aussi un espace à disposition et en récoltant une commission sur la location de cet espace. Idem pour un utilisateur: un automobiliste peut en parrainer un autre et gagner quelques euros dans la foulée.
Nouvelles destinations
D’autre part, et de manière plus fondamentale, la start-up procédera à la fois à un démarchage accentué d’endroits en mal de parkings abordables (alentours de gares, d’aéroports, de salles de concert) et concentrera ses efforts sur des “zones de délestage en zone péri-urbaine” et plus particulièrement pour la “destination” Bruxelles. Des contacts ont ainsi été pris avec la commune de La Hulpe.
Des partenaires potentiels sont et seront par ailleurs approchés afin de jouer sur la corde sensible de la mobilité et de l’encombrement urbain. Ainsi, MyFlexiPark tentera de décrocher des places de parking aux alentours des arrêts de bus (et plus uniquement des gares) sur les lignes empruntant les grands axes vers la capitale. Parmi les premiers opérateurs visés: De Lijn à qui la start-up proposera d’inclure son appli de paiement de billets dans sa propre appli (via API).
Toujours selon son argument de mobilité urbaine, elle tentera de s’implanter d’ici quelques mois du côté d’Anvers – si possible aux alentours du Sport Paleis ou le long des principales lignes de desserte de la ville.
Autre lieu où la start-up espère convaincre des loueurs d’espaces: la côté, “où de nombreux appartements et résidences secondaires proposent des allées de garage ou des emplacements en retrait qui sont rarement occupés alors que les places de parking font grandement défaut…”
D’ici la fin de l’année, elle compte aussi miser sa stratégie de déploiement sur un démarchage des zones d’aéroports fréquentés par des compagnies low cost (Ryanair et consorts). Après Charleroi (l’une des premières cibles de la start-up), MyFlexiPark ira donc explorer les potentiels de Lille. Avant d’autres destinations éventuelles.
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