MolenGeek s’agrandit et prépare une “coding school”

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Par · 16/01/2017

Fin de semaine dernière, le nouvel espace MolenGeek était officiellement inauguré en grandes pompes puisque ses responsables avaient réussi à bloquer les agendas du ministre Alexander De Croo, déjà un familier des événements du lieu (les hackathons en particulier) et de Denise Bauer, l’ambassadrice des Etats-Unis (bientôt sur le départ). Ces deux “high profiles” semblent avoir été séduits, depuis les débuts de l’initiative, par l’objectif visé. A savoir, sensibiliser, encadrer et former aux potentiels de l’entrepreneuriat numérique des jeunes issus de milieux fragilisés (en termes sociaux, financiers…).

Pourquoi cette inauguration puisque MolenGeek existe déjà depuis plusieurs années?

L’“espace de coworking et d’idéation” prend en fait de nouvelles proportions. L’espace a été triplé pour atteindre désormais à 170 m2. De quoi accueillir près de 50 “coworkers”. Mais des hôtes qui ont une particularité à Molengeek. “Nous accueillons à la fois des jeunes qui travaillent sur leurs propres projets, d’autres qui poursuivent l’initiative après avoir participé à nos hackathons, ou tout simplement des jeunes motivés qui veulent se former au numérique, apprendre à programmer…”, explique Julie Foulon, directrice du MolenGeek.

Pour son extension, le centre a bénéficié d’un subside fédéral, destiné à financer l’aménagement et l’achat d’équipements (Samsung, l’un des deux “partenaires privés fondateurs” avec Google, intervient également en mettant à disposition des ressources high-tech).

2017 sous le signe de la formation

Au-delà de l’offre de locaux (aux heures extensibles, en ce compris le week-end) et d’un équipement IT/Internet performant, en plus des ateliers et hackathons qu’il organise, l“espace d’idéation” MolenGeek compte développer une nouvelle activité cette année. En mars, on devrait en effet saluer l’inauguration d’une coding school en partenariat avec l’ULB et Bruxelles Formations et avec le support de Google et Samsung.

“Cette coding school sera un pôle de compétences high-tech pour des gens sans background technologique. Nous leur proposerons des formations en développement Web et mobile”, explique Julie Foulon.

Tranche d’âges visée? Ce seront dans un premier temps les 18 à 25 ans, cible définie par Bruxelles Formation, cet organisme finançant les formations. Mais MolenGeek voudrait étendre le public visé pour toucher les adultes, jeunes ou moins jeunes. Pour cela, il lui faudra trouver de nouvelles ressources financières. Vers qui se tourner? Des contacts ont été ou seront noués avec la Région bruxelloise, l’Europe, voire le privé…

MolenGeek rêve par ailleurs de renforcer son équipe qui ne compte encore actuellement que deux temps plein – Julie Foulon et Ibrahim Ouassari – et deux consultants technologiques opérant à mi-temps. S’y ajoutent des personnes qui passent de temps en temps pour prodiguer des conseils et un accompagnement en administration, business… “Il faudra évidemment trouver un responsable pour gérer et assurer le suivi de l’école de code…”