Palmarès TiE50: 3 start-ups locales nominées

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Par · 07/05/2015

Les start-ups belges francophones viennent de réaliser un joli petit coup. Coup d’essai qu’il faudra encore concrétiser bien entendu, mais le fait est que trois d’entre elles ont réussi à passer les deux premières étapes d’une sélection qui les a amenées à être intégrées à la liste des “50 start-ups technologiques les plus prometteuses dans le monde”. Explication de cette sélection dans l’encadré ci-dessous.

Ce classement est en fait un petit concours annuel imaginé par The Indus Entrepreneurs (TiE), une association californienne d’entrepreneurs, dirigeants et professionnels hi-tech d’origine indienne, qui se donne pour mission de favoriser l’entrepreneuriat high-tech, où qu’il se manifeste sur la planète.

C’est l’occasion pour les 50 nominées de se présenter à un large public d’entrepreneurs, de partenaires potentiels et d’investisseurs potentiels à l’occasion de la conférence annuelle TiECon.

Voir par ailleurs notre article sur la participation de 8 sociétés locales à la conférence TiECon qu’organise la semaine prochaine le réseau TIE à Santa Clara, en Californie. L’occasion pour ces 8 start-ups locales de compléter ce voyage au TiECon 2005 (organisé notamment par l’Awex et le WSL) par un “tech trip”, co-organisé par l’AdN, avec visites d’entreprises californiennes.

Les 3 nominées

Par ordre alphabétique:

  • BC.net: auteur d’un portail agrégeant et sélectionnant les meilleures annonces de produits de seconde main postées un peu partout sur Internet; pour ce faire, la société a recours à des techniques de recherche sur Internet et algorithmes de son crû, qui permettent à l’internaute de se voir proposer des offres optimales correspondant à ses critères spécifiques
  • Dynamic Flows: gestion et l’optimisation de la gestion de fichiers, boîtes de messagerie (mails…) et autres flux de documents électroniques (gestion documentaire, des relations client, de temps de travail…)
  • Phasya: développement de logiciels de détection de la somnolence et d’oculométrie destinés aux secteurs de la recherche, de la médecine, du transport et de l’industrie pour améliorer la santé et la sécurité. Créée par Jérôme Wertz, Phasya a par exemple développé des lunettes pour filmer l’oeil à haute-vitesse.

A noter aussi la présence, parmi le Top 50, de la start-up gantoise ShowPad qui a développé une appli mobile (pour tablette ou smartphone) destinée aux commerciaux et responsables marketing. Une ShowPad qui est déjà implantée aux Etats-Unis (San Francisco), pays qu’elle a choisi comme terre de lancement (en duo avec Gand) et de financement (avec le succès que l’on sait puisqu’elle a déjà récolté plusieurs millions de dollars).

Chaque année, depuis 2009, le réseau TiE procède à ce classement des 50 start-ups “les plus prometteuses”. D’année en année, le nombre de candidates va croissant. Quelque 2.616 jeunes pousses, venant des 4 coins de la planète, ont postulé cette année.

Par éliminations successives, elles se sont tout d’abord retrouvées 300 puis 153. Cette semaine, après nouveau tri, la liste définitive des 50 “top start-ups” a été constituée.

La semaine prochaine, à l’occasion de la conférence TiECon (Santa Clara), elles auront l’occasion de pitcher, devant un jury, afin de décrocher les toute meilleures places dans ce Top50. Places convoitées parce que ce palmarès donne une visibilité certaine aux sociétés qui y figurent, retenant l’attention, notamment, d’investisseurs potentiels. Les organisateurs aiment d’ailleurs insister sur le “bilan” de ces Top50: ils affirment en effet que, depuis 2009, 94% des lauréats et nominés ont su convaincre des investisseurs et lever, au total, “plusieurs milliards de dollars” (sans que le fait de figurer dans le classement TiE50 soit l’unique raison, bien entendu).

En 2013, une société belge – Modalisa Technology – avait réussi à figurer dans ce Top50.

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