Le Wagon Bruxelles: réembarquement imminent

Article
Par · 22/04/2015

La première session du bootcamp Le Wagon, à Bruxelles, a-t-elle permis de tirer des enseignements qui pourraient faire évoluer la formule? “Il serait difficile d’ajouter ou retirer une brique à l’ensemble sans risquer de déséquilibrer le tout”, estime Anne Collet. “Le rythme est soutenu mais c’est le principe même de ce type de formation- un maximum d’apprentissage en un minimum de temps.

Nous réfléchissons par contre actuellement à la possibilité d’organiser une déclinaison de ce bootcamp focalisée sur le développement d’applications mobiles. Nous souhaitons également développer une palette de services connexes, notamment du prototypage d’applis web (la création et le déploiement d’un MVP, dans une approche ‘lean’) pour les start-ups qui n’ont pas d’associé(s) technique(s).

Prochains bootcamps

Le Wagon Brussels rouvrira ses portes dès le 4 mais (jusqu’au 3 juillet) pour un deuxième programme de formation.

Deux autres sont d’ores et déjà planifiés pour la deuxième partie de l’année:

– du 17 août au 16 octobre

– et du 19 octobre au 18 décembre.

Cela permettrait par la même occasion d’offrir un terrain d’application et un accompagnement prolongé vers le métier de développeur professionnel à ceux de nos alumni (environ 30% d’entre eux) qui choisissent cette voie à l’issue du bootcamp. Les 70% restants continuent, quant à eux, leur parcours entrepreneurial: lancement de leur start-up, nouvelle prise de responsabilités dans une société à la composante tech importante, etc.”

Quid du “maillage” avec l’écosystème local? “Notre localisation, au sein de l’accélérateur de start-ups Co.Station, au coeur de Bruxelles, et les événements gratuits que nous organisons en marge de nos bootcamps [rencontres avec des entrepreneurs, sessions d’introduction à divers langages de programmation…] contribuent à accroître la visibilité de Co.Station et nous positionnent d’emblée comme un de leurs partenaires privilégiés pour toutes les questions liées à l’acquisition de compétences techniques (apprentissage du code, prototypage d’applis web, etc.).

Depuis le lancement de nos activités en Belgique, à l’automne dernier, nous avons également veillé à être le plus proche possible et à soutenir activement les initiatives des autres acteurs de l’écosystème des startups (Startups.be, BetaGroup, meetups GrowthHacking, événements WeStartup events,…),

Anne Collet: “Nous réfléchissons à la possibilité d’organiser une déclinaison du bootcamp focalisée sur le développement d’applications mobiles.”

qu’ils soient basés à Bruxelles (comme par exemple Betacowork, MIC Brussels, FactoryForty…), en Flandre (Start’it @KBC, Telenet Idealabs, iStart d’iMinds,…) ou en Wallonie (LeanSquare, CoWorking Namur, CapInnove, NEST’up, MIC Mons…).

Nous avons donné plusieurs ateliers gratuits d’initiation aux nouvelles technologies chez certains d’entre eux. Et nous encourageons activement nos alumni à prendre part à leurs activités (hackathons, conférences, programmes de validation de business plan, etc.).

Nous sommes également en contact régulier avec des acteurs à l’étranger (The Impactory – devenu Nyuko – au Luxembourg, The Family à Paris, Founded In Holland aux Pays-Bas, Startup Basecamp à San Francisco, etc.).”

L’équipe se renforce

L’un des participants au premier bootcamp — Tomasz, d’origine polonaise — opérera, dès la prochaine session, comme Teaching Assistant, encadrant la nouvelle cohorte d’apprenants. Mais il n’est pas le seul à venir étoffer l’équipe. Trois développeurs back-end (Xavier Defrang, Simon Schoeters, Lien Van Den Steen) et un développeur front-end (Teddy Kishi) encadreront désormais les participants des futurs bootcamps.

Par ailleurs, ces participants pourront compter, comme ce fut déjà le cas lors de la première session, sur l’aide de l’équipe de Central Design pour les aider lors de leur “Design Sprint Day” qui se déroule à mi-parcours.

Anne Collet s’est en outre trouvée une collègue, pouvant l’assister ou la suppléer en matière d’organisation et d’animation. Il s’agit de Charlotte Deprez, venue de Nest’Up.

A lire également, notre article – en deux parties, ici et ici  sur l’expérience vécue de cinq participants à la première session du Wagon: leurs espoirs, leur vision sur ce que cela leur a apporté comme nouvelles compétences professionnelles, leurs projets futurs.