Tapptic, agence numérique (Bruxelles, Liège) spécialisée dans le développement de solutions et applications pour équipements mobiles et objets connectés, a décidé d’élargir son champ d’action. Cela se traduit non seulement par des ambitions territoriales (après la Belgique et la France, la société rêve notamment de Suisse, d’Espagne et d’Allemagne) mais aussi par une extension de sa cible de clientèle.
Ses prestations, jusqu’ici, visaient essentiellement de grandes entreprises — nationales ou internationales. Désormais, la société veut également desservir des start-ups en pratiquant pour elles une politique de prix sensiblement adaptée. L’originalité de la manoeuvre consiste en effet dans l’offre, en termes de tarifs appliqués, d’une formule “light” baptisée “Tapptic Up”.
Les prestations visées, elles, ne sont en rien “allégées”: tous les services habituels – conseil, développement, intégration – sont concernés. Libre aux start-ups de solliciter ceux dont elles ont besoin, sans devoir acheter un ‘package’. “Par exemple, du design ou du développement si les fondateurs de la start-up ont des compétences sur certains sujets”, souligne Christophe Chatillon, patron de Tapptic.
Prestations et… affinités
En quoi consistent ces tarifs “d’ami”? Si la start-up est encore en phase d’amorçage et n’a pas encore procédé à sa première levée de fonds, Tapptic lui garantit des tarifs de 30% inférieurs à ceux qu’elle pratique habituellement. Toutefois, ce n’est pas là ni une sorte de cadeau ad vitam aeternam, ni du désintéressement de la part de la société. Ces 30%, la start-up s’engage en effet à les payer lors de sa levée de fond. Autre obligation à laquelle elle doit souscrire: faire de Tapptic le “partenaire de référence” de son projet.
Autre formule: “Tapptic Up+”. Ici la réduction est de… 60% sur les tarifs habituels — et il n’y a pas de paiement différé, cette fois — mais “en échange”, la société prend une participation dans la start-up, “apportant son expertise et son aide pour les futures étapes de développement”. Une formule pour le moins originale que Tapptic justifie notamment par l’occasion que cela lui procure de “collaborer avec des personnes dynamiques, innovantes sur des sujets disruptifs.”
Comment Tapptic sélectionnera-t-elle les start-ups dans lesquelles investir? Y a-t-il des secteurs, des projets et/ou des technologies qui l’intéressent plus particulièrement ou bien est-elle, a priori, ouverte à tout opportunité? La réponse de Christophe Chatillon: “Nous avons mis en place une grille d’évaluation avec une dizaine de critères (équipe, business model, marché, etc.). Nous avons constitué une équipe — constituée principalement de nos actionnaires et de deux personnes extérieures — qui étudie chaque dossier et remet sa note et sa conclusion. En fonction de la note, nous proposons le projet en formule Up ou Up+.
Nous n’avons pas pour l’instant de secteur de préférence: nous suivons du B2C et du B2B, dans tous les secteurs.”
Une “petite dizaine” de dossiers seraient actuellement en cours d’analyse.
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