Du 2 au 5 mars, la conférence-expo 4YFN (4 Years From Now), c’est-à-dire la petite soeur – ou le marche-pied, c’est selon – du Mobile World Congress, accueillera cette année 150 start-ups qui viendront présenter leurs produits et solutions.
Trois thèmes seront abordés dans une série de conférences et d’ateliers:
– la disruption par le mobile: disruption de métiers, de modèles économiques, de positions concurrentielles… Il y sera notamment question de l’impact du “Big Data”, de la réalité virtuelle (ou augmentée), de l’économie collaborative, de l’analytique (et de son impact sur la vie privée) et de sécurité
– l’Internet des Objets
– les médias numériques: jeux, contenus, édu-loisirs, transmédia, multi-écans…
Parmi la flopée de start-ups présentes, on dénombre une petite délégation de 9 jeunes pousses belges, dont deux sociétés wallonnes qui ont profité de l’invitation faite par l’Agence du Numérique (ex-AWT) de placer ce rendez-vous dans leur agenda. Et ce, dans le cadre du programme d’accompagnement à l’internationalisation dont elles bénéficient de la part de l’Agence, en collaboration avec l’AWEX (voir notre autre article pour plus de détails sur ce programme).
Deux Wallonnes
La première des deux start-ups wallonnes qui sera présente à Barcelone est Generycs. La société (liégeoise) y présentera son projet Predict, une plate-forme permettant de gérer sur plates-formes mobiles des pronostics sportifs – non payants – et de se lancer des défis entre amis.
La plate-forme permet actuellement de jouer aux parieurs sur les résultats de matchs de foot – dans les championnats belge, français, anglais, espagnol, italien, algérien et américain.
Autre participante: Tribab qui y exposera ses deux solutions, dont la plus récente, TriMaps colle davantage au thème telco/média de l’événement. Il s’agit d’une solution qui permet d’intégrer des cartes schématiques “bêtes et méchantes” (qui n’existent que sous forme de simples images ou de schémas et plans rudimentaires) dans des applications et de les transformer en cartes aptes à géolocaliser la personne dans cet environnement. Parmi les clients visés par cette solution, Jonathan Fallon, co-fondateur de Tribab, cite par exemple les exploitants de domaines skiables, les organisateurs de festival. Parmi les tests et proof of concept déjà réalisés, la jeune pousse peut citer des domaines skiables suisses ou américains, un hôtel de Cancun, un campus universitaire hongrois ou même… un cimetière.
L’autre solution, Tricount, est une application de gestion de frais et dépenses au sein d’un groupe d’amis, lors d’un voyage, d’une activité quelconque, de vacances en groupe… L’appli est disponible sur iOS, Android ainsi que sur le Web et compte déjà quelque 500.000 utilisateurs (dont 20% en Belgique et 60% en France).
La start-up est actuellement à la recherche de fonds.
Délégation belge au MWC
Des sociétés belges francophones, dont certaines encore au stade de la start-up, seront également présentes (sur un stand “trans-régional” belge) au Mobile World Congress proprement dit.
On recense ainsi 10 sociétés wallonnes et 11 bruxelloises.
Côté wallon (par ordre alphabétique):
- ActiveMe: jeune pousse qui a choisi comme terrain d’action les technologies interactives et la réalité virtuelle
- Enerban, qui y présentera sa montre connectée Miiya, dont nous avons déjà eu l’occasion de parler (relire notre article)
- Escaux, active dans les solutions télécoms open source
- Gemotions, auteur de jeux et animations basés sur les principes de la géolocalisation (pour smartphones et simples GSM)
- IRIS, spécialiste de la gestion documentaire et des outils de productivité – qu’on ne présente évidemment plus (voir les dernières nouveautés annoncées ce mois-ci)
- iBeaken qui, comme son nom l’indique, déploie des solutions de géolocalisation dans les secteurs culturels et touristiques, basées sur le principe des balises (technologie Beacon) et du sans-contact (NFC)
- Kabelwerk Eupen: les Câbleries se sont spécialisées dans la production de câbles (et équipements connexes) coaxiaux ou hybrides
- MoodMe, développeur d’une application mobile permettant aux utilisateurs d’agrémenter toute communication par le biais d’émoticones personnalisées (à relire cet article ou encore celui-ci)
- OP-TIM, société de consultance, notamment spécialisée en télécoms
- et ReunIT, qui a misé sur l’engouement pour le cloud et propose des services d’hébergement d’applications et de desktop virtualisé.
Côté bruxellois, on pointera notamment (toujours par ordre alphabétique):
– Emixis, éditeur et prestataire de solutions mobiles de gestion de flotte (véhicules, personnel, ressources)
– Mobilosoft, prestataire de services de marketing mobile et de gestion des données pour le secteur du retai
– Mobylla, éditeur de solutions de gestion d’applications professionnelles mobiles (gestion des équipements, sécurité…)
– Monizze, spécialisée dans les solutions de paiement électronique
– Movify, société qui procure des services permettant à des entreprises de s’engager dans une démarche, voire une stratégie mobile
– ou encore Mondial Telecom et Zetes.
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