Cartographie de l’e-commerce belge

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Par · 23/02/2015

BeCommerce, association des entreprises actives dans la vente à distance (Internet et e-commerce compris), a décidé de produire, chaque trimestre, un rapport dressant le profil de l’e-commerce en Belgique.

Les chiffres émaneront de GfK “avec le soutien de Worldline (gestionnaire des transactions bancaires via cartes bancaires), de PostNL (prestataire logistique) et de Google. Sources de ces chiffres: des relevés constants de transactions et des enquêtes que GfK mènera auprès des consommateurs.

Le “Market Monitor” espère ainsi collecter des données fiables et pertinentes sur la situation de l’e-commerce en Belgique, permettant d’une part aux e-marchands d’adapter leur offre, voire leur stratégie, et, d’autre part, aux e-consommateurs d’avoir une vision plus précise des possibilités afin de mieux guider leurs propres pratiques.

On devrait notamment y trouver des indications et statistiques sur la situation par secteur, par catégories et types d’achats en-ligne, de même que des informations sur “les avantages et inconvénients des achats en-ligne pour le consommateur.

Le Market Monitor belge s’inspire, voire se calque, sur le Thuiswinkel Markt Monitor qui a fait ses débuts aux Pays-Bas voici un an. A terme, l’ambition est de voir d’autres pays appliquer la mêmes métriques afin de dégager une vision pan-européenne de la situation et des “performances” de chaque pays.

Concertons-nous”

De nouveaux indicateurs et chiffres devraient donc bientôt être disponibles. Mais attention aux amalgames et divergences, prévient-on du côté de l’Agence wallonne du Numérique (ex-AWT). “BeCommerce tient surtout compte des grands comptes. Rares sont les PME parmi ses membres. et encore plus rares les francophones… Le message que nous lançons à BeCommerce au sujet de ce Market Monitor est le suivant: voyons nous et convenons d’une méthodologie qui ne soit pas concurrente de notre propre Baromètre afin d’éviter de la confusion dans les chiffres. Ceux que publient BeCommerce concernent par exemple uniquement des sociétés de 25 personnes ou plus, ce qui est supérieur à la moyenne des PME wallonnes…”