Mobistar et les dessous du réseau mobile pour Mons 2015

Pratique
Par · 27/01/2015

A la veille de la grande fiesta montoise de ce week-end, Mobistar a officiellement dévoilé – il était véritablement moins une! – la teneur d’un partenariat passé avec la Fondation Mons 2015. La convention porte tout naturellement sur l’offre d’un potentiel de communications mobiles efficace pour la ville et les événements qui s’y dérouleront tout au long de l’année.

Le partenariat se décline en fait en trois grands volets. Le premier, déjà entamé ce week-end à l’occasion de l’inauguration, porte sur le renforcement du réseau mobile lors de trois événements majeurs devant attirer une foule particulièrement nombreuse, à savoir l’inauguration de Mons 2015, le Doudou et la fête de clôture.

A l’exception du Doudou, où le renforcement du réseau mobile passera par l’installation de quelques antennes mobiles supplémentaires, les deux autres événements se caractérisent par une large dispersion des sites à couvrir. Mobistar a donc opté pour un scénario de renforcement du réseau proprement dit et par la mise en oeuvre de micro-cellules plus puissantes. “Dès ce week-end, la solution a pleinement répond à la demande”, indique Emmanuel Michez, chef de projet Mons 2015 chez Mobistar. “Nous avons ainsi pu faire face à des pics d’affluence intra muros [dans le périmètre de la ville] allant jusqu’à quelque 60.000 personnes”.

Points chauds: les musées

L’une des attractions essentielles de Mons 2015 sera son réseau muséal. Six sites sont essentiellement concernés. Une analyse a été (et continuera d’être) effectuée afin de renforcer la couverture de ces sites et leur aptitude à satisfaire une forte de demande en termes de communications mobiles et ce, tout au long de l’année. La capacité a d’ores et déjà été renforcée (par renfort des micro-cellules) au BAM (musée des Beaux-Arts), à l’Artothèque et au Beffroi.

Gérer les flux et afflux

Au cours du premier trimestre 2015, un autre projet visera à documenter et à mieux gérer les flux de visiteurs. Un partenariat passé entre Mobistar, IBM, NRB et FuturoCité a en effet pour but d’analyser ces flux et ce qu’ils révèlent des “comportements” des usagers mobiles.

Mobistar collectera à des périodes et endroits pré-identifiés (mais pouvant être modifiés le cas échéant) les données mobiles. Le fait de compter ainsi les personnes, de “cartographier” leurs parcours, temps de séjour, fréquences de déplacement etc, permettra de se faire une idée précise de l’affluence du public.

Ces données, soigneusement anonymisées, seront transmises à IBM qui appliquera des techniques d’analyse afin d’en dégager schémas, constantes et enseignements. Les finalités? Elles sont à la fois touristiques et sécuritaires. “Cela permettra par exemple de mieux cerner les affluences, par exemple dans les musées, à tel ou tel moment ou période, d’analyser le comportement des visiteurs et touristes”, explique Emmanuel Michez. “La ville, son service tourisme, par exemple, pourront ainsi connaître les durées de séjour, les endroits les plus visités, les formules de logement choisis – intra ou extra muros.”

Même si les données seront anonymisées, un paramètre qui sera au contraire exploité est celui de la nationalité des visiteurs – utile pour adapter le service ou la communication vers certaines “cibles”.

Autre finalité de cet exercice analytique: la gestion du trafic et la sécurité. Dès ce week-end, la collecte des données a été réalisée afin de pouvoir informer, en temps réel, les forces de police de la zone Mons-Quévy sur les schémas d’affluence du public en certains endroits précis du périmètre de la ville.

Au-delà de la finalité purement sécuritaire (prévention de mouvements de foule à risques), ce genre de “traçage” permet de réorienter les passants et visiteurs pour éviter un blocage, gérer le trafic entrant afin de libérer certains axes routiers. Ce week-end, les 5 principaux d’axes d’accès à la ville ont ainsi été surveillés et gérés en temps réel: Grands Prés, chaussées de Frameries, de Binche, d’Ath…