La communauté “Brussels Data Science”, que nous vous présentions récemment, commence tout doucement à étoffer son programme d’activités, rythmé au gré de réunions mensuelles combinant théorie, ateliers et réseautage entre professionnels et passionnés d’analytique et de big data.
Ces “meet ups” mensuels sont l’occasion d’exposés, de séances de réflexion et de travaux pratiques sur des thématiques précises. La réunion de la semaine prochaine (mardi 18 novembre) sera articulée autour de l’Internet des Objets. Il n’est pas encore trop tard pour s’y inscrire… Et les réunions suivantes s’attarderont sur l’analyse des réseaux sociaux (29 novembre), le big data (18 décembre) et l’analytique dans le monde de la recherche (29 janvier). En février 2015, le thème choisi (encore à confirmer) pourrait être l’analytique face à la fraude.
Côté travaux pratiques (“hand on”), l’un des sujets que les participants exploreront bientôt est la manière dont des outils “2.0” tels que les réseaux sociaux (notamment Twitter) et l’analyse de leur maillage et des messages qui s’y échangent pourraient permettre de repérer et de répertorier les data scientists de Belgique. De manière très logique, ces mêmes réseaux sociaux pourraient également être utilisés pour les impliquer ou les intéresser aux travaux de la Communauté.
Regards vers le sud
Jusqu’ici la s’est essentiellement constituée autour de participants et de partenaires-sponsors néerlandophones. “Mais cette coloration n’est en rien une volonté”, souligne Philippe Van Impe. “Elle est simplement le reflet de mon propre réseau, qui a servi de point de départ. En réalité, la communauté compte aujourd’hui plus de membres non-belges – des professionnels travaillant à Bruxelles – que de Belges.” Preuve sans doute que les data sciences ont encore bien du chemin à faire chez nous… [Ndlr: la communauté compte aujourd’hui plus de 430 personnes inscrites, dont une cinquantaine de membres réellement actifs, habitués des meet-up.]
Philippe Van Impe: “ expliquer aux académiques la valeur [tangible] de l’analyse des données et au business, les potentiels qu’elle recèle.”“J’aspire à un rééquilibrage entre les diverses régions du pays”, insiste Philippe Van Impe. “Mais, surtout, je désire que la communauté demeure teintée d’international. Notre ambition est en effet de devenir une réelle communauté transfrontières.”
A destination de la partie francophone du pays, un appel est en tout cas lancé pour que les “data scientists” et professionnels/fans de l’analytique se manifestent, viennent découvrir ces “meet up” mensuels. Idem vis-à-vis des établissements d’enseignement supérieurs ou universitaires qui ont porté ces thématiques à leur catalogue. L’un des objectifs de la communauté est en effet de favoriser les échanges, voire la fertilisation croisée, entre monde des affaires, monde scientifique et monde académique. Par le biais des réunions, réseautages et travail sur projets, l’espoir est “d’expliquer, aux académiques, la valeur [tangible] de l’analyse des données et, au business, les potentiels qu’elle recèle.”
Philippe Van Impe fait d’ailleurs plus qu’un appel – un véritable appel du pied – pour que les sites académiques (francophones, en particulier) se signalent éventuellement comme hôte potentiel pour la conférence “Innovation Summit” qui saluera la première année d’existence de la communauté Brussels Data Science en février prochain. Le thème en sera en effet, selon toute vraisemblance, les projets universitaires en matière de data science. “Chaque université peut remettre un dossier.” L’occasion, selon Philippe Van Impe, de confirmer combien la Belgique compte de talents en matière de statistiques, d’analytique, de triturage de données.
Prochains objectifs
Outre les sessions de travail et d’échanges, la communauté devrait bientôt se doter d’un outil de promotion des emplois à pourvoir dans le domaine des data sciences. “L’objectif sera de mettre en contact spécialistes de données et sociétés. Nous comptons répertorier les sociétés qui engagent tel ou tel type de profil. Chacune de ces sociétés sera présentée sur la plate-forme, expliquant quel usage elle fait de l’analytique, dans quel département – marketing, détection de la fraude, etc.”. Ce service devrait être gratuit pour les membres.
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