My Digital Future: stages d’initiation IT cherchent structure permanente

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Par · 24/10/2014

Nouvelle édition de l’initiative “My Digital Future”, lancée l’année dernière par Ada Sekirin, vice-présidente Benelux et Europe de l’Est de la société Business & Decision.

Pour rappel (relire notre article), My Digital Future est un mini-stage d’initiation à l’IT qui vise à promouvoir les métiers, les compétences et, dès lors, les perspectives d’emploi qu’offre le secteur informatique/numérique. Cible spécifique du programme: les jeunes issus de l’immigration.

Pendant trois jours, un groupe de jeunes a l’occasion de découvrir la programmation et met les mains dans le cambouis en développant des sites Internet, des jeux, des applications mobiles.

La première édition de My Digital Future avait révélé quelques talents et avait, semble-t-il, la vingtaine de jeunes participants. A l’exception d’un seul participant, tous, à l’issue de cette immersion de 3 jours, avaient déclaré envisager sérieusement de suivre des études touchant à l’IT.

Ada Sekirin répète donc l’expérience lors de ces congés de Toussaint (du 27 au 29 octobre). Une bonne vingtaine de jeunes auront l’occasion de participer à des ateliers proposant des cours et séances pratiques en matière de programmation et de développement. Thème plus spécifique cette année: la modélisation 3D dans le monde de l’architecture.

Comme lors de la précédente édition, l’école qui accueillera ces ateliers est l’Institut Notre-Dame d’Anderlecht.

Cherche partenaire pour pérenniser l’idée

Ada Sekirin et son petit groupe de bénévoles restent persuadés de la plus-value que ce genre de programme peut apporter à un public de jeunes qui, souvent, ne sont même pas conscients des opportunités et de leurs propres compétences.

Petit cri d’alarme d’Ada Sekirin: “Sans structure, en nous appuyant uniquement sur des bénévoles, le programme est sans doute voué à disparaître.”

Mais l’initiative risque de disparaître si de l’aide ou une adaptation de la formule ne voit pas le jour.

“Sans structure, en nous appuyant uniquement sur des bénévoles [Ndlr: à savoir des consultants de Business & Decision qui prennent sur leur temps pour porter le projet], le programme est sans doute voué à disparaître.”

L’espoir d’Ada Sekirin est dès lors de trouver une structure déjà existante qui vienne prêter main forte et fournir un cadre plus stable et des moyens supplémentaires, qui permettrait notamment de suivre les participants, après les ateliers. Elle voudrait par exemple que les ateliers se déroulent de manière plus régulière au lieu de n’être organisés qu’une fois ou deux par an. “Au lieu de trois journées d’affilée, j’aimerais voir s’organiser des ateliers réguliers, par exemple une demi-journée par mois, le samedi. Quelque chose de plus permanent et de plus pérenne. J’ai par exemple noué des contacts avec l’initiative CoderDojo mais qui reste très orientée vers la Flandre. Peut-être serait-il possible de transposer cette initiative – qui vise les plus jeunes – au profit des adolescents qui sont le groupe-cible de My Digital Future.”

Appel est donc lancé à un partenaire disposant d’une structure ou de formules de formation déjà un tant soit peu orchestrée et qui puisse organiser régulièrement de tels ateliers d’initiation pratique à l’IT, pour le public visé, sur le territoire de Bruxelles.