Le MIC de Mons devrait bientôt porter un nouveau type d’activités à son catalogue – du moins si l’idée en est validée par son nouveau directeur (sa nomination est en cours de finalisation) et par le conseil d’administration, où siègent notamment des représentants de la Région wallonne qui co-finance le centre.
Cet été aura en tout cas lieu un premier “SoftLab Summer Camp”. L’idée vient de Ben Piquard, qui demeure encore pour quelques semaines le directeur du MIC montois (son mandat a été prolongé de deux mois, jusqu’à la fin août, suite à un processus de recherche de successeur apparemment plus long que prévu.
“Nous avons constaté un besoin, du côté des entreprises, de pouvoir procéder à du prototypage technique rapide (première version, proof of concept, démo fonctionnelle) dans le cadre de nombreux projets. Et ce besoin s’accentue encore dans le cadre du lancement de jeunes pousses et de leur accompagnement à l’aide de méthodes “lean” afin de vérifier, sur le terrain, si leur projet peut marcher.”
Qu’est-ce qu’un “SoftLab”?
Après les “boostcamps” (pré-incubation rapide de projets pour servir de première étape vers la naissance d’une start-up), le MIC de Mons dit en fait vouloir reprendre, en quelque sorte, l’initiative et se démarquer des autres projets du même type qui ont entre-temps fleuri.
Le principe n’est donc plus assez différenciateur ou justifiable dans le chef d’un “centre d’innovation”, qui plus est co-financé par les autorités régionales wallonnes. Il faut donc explorer un nouveau type de “boost” pour les jeunes entreprises innovantes. Et la choix fait celui d’une mouture plus logicielle du principe de Fab Lab. Logique, par ailleurs, dans le chef de Microsoft qui veut tout naturellement prêcher pour sa propre chapelle. Même s’il n’y aura pas d’exclusive, la coloration ‘soft’ sera donc clairement .Net (mais du php, par exemple, figure déjà au programme).
Ben Piquard (MIC): “tester et prototyper en quelques jours des idées ayant un réel potentiel de valorisation business.”
Concrètement, le MIC montois dit vouloir “mettre à disposition des moyens logiciels qui permettent à des PME et start-ups, ainsi qu’à des personnes qui n’ont pas forcément un profil technique, de tester et de prototyper en l’espace de quelques jours des idées qui ont un réel potentiel de valorisation business. Nous apportons le savoir-faire technique. Nous espérons ainsi booster 40 start-ups par an. Les idées générées pourront être mutualisées, implantées dans l’écosystème.”
Comme nous le disions au début de cet article, c’est là le scénario qu’a défendu Ben Piquard. A son successeur d’approuver et/ou d’aménager. Pour lancer la mécanique, un premier “summer developer camp” réunira du 1er au 3 août “8 ou 10 équipes de quatre développeurs, sélectionnés pour leur complémentarité, qui plancheront sur 8 ou 10 projets business concrets [proposés par des sociétés ou des organismes publics] et ce, dans un esprit open source puisque les applis développées seront librement mises à disposition à l’issue du week-end. Ce sera une rencontre entre business et technologie, une convention des meilleurs développeurs proches du MIC et un super hackathon open source au profit de projets proposés par des start-ups, PME et organisations wallonnes.”
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