Après réexamen des différentes propositions pour la mise en oeuvre d’une infrastructure de Wi-Fi urbain à Mons (voir nos informations de janvier et de février), la Ville est aujourd’hui en phase finale d’adjudication. La décision – officialisée – est désormais une question de jours. La surprise est sans doute qu’il y en ait une – mais n’anticipons pas et ne spéculons pas.
D’ici deux ou trois semaines, on devrait être fixé sur d’éventuels nouveaux recours qu’introduiraient l’un ou l’autre candidat non retenu.
Il était (reste) évidemment fondamental que ce dossier soit enfin bouclé et que le déploiement de l’infrastructure WiFi puisse démarrer puisqu’elle sera l’ossature de bien des choses dans le cadre des événements Mons 2015. C’est grâce au WiFi que les visiteurs pourront accéder à toutes les applications gratuites développées pour l’occasion: informations génériques ou thématiques, audio-guide pour la visite de trois musées et l’accompagnement de parcours thématiques, accès aux ressources développées par les projets culturels (événements, animations, jeux en réalité augmentée…) chapeautés par la Fondation Mons 2015…
30 sites couverts
WIN (si l’attribution du projet est confirmée) aura à charge d’équiper 30 sites disséminés dans ou aux abords de la ville. 12 d’entre eux, jugés prioritaires, devront impérativement être opérationnels dès janvier 2015, les autres suivant si possible pour février.
Ces 30 sites seront des sites d’accès WiFi permanents qui serviront donc, après Mons 2015, à l’offre de nouveaux services aux résidents montois et personnes en transit.
Pour les besoins de Mons 2015, des équipements temporaires seront également installés, le temps d’un événement. D’un festival en plein air, par exemple.
Les différents points d’accès WiFi seront reliés, via une dorsale (réseau câblé en fibre optique ou coaxial), à une plate-forme centrale qui servira de noeud de gestion, notamment pour les authentifications des utilisateurs. Cette plate-forme, partiellement financée par la Région dans le cadre du projet Digital Cities, pourra être utilisée par toute autre ville wallonne qui voudrait déployer du WiFi urbain. Quel que soit le fournisseur (infrastructure et applications) qu’elles choisissent.
Signalons au passage que le même principe de mutualisation (“recommandé” mais pas obligatoire pour les villes wallonnes) vaut aussi pour la solution d’infrastructure WiFi (WIN) et l’applicatif (Anaïs/Raccourci) puisque elles aussi ont été partiellement financées par le projet Digital Cities (sur des fonds alloués par les ministres de l’Economie et du Tourisme).
Débit garanti?
Pas de chiffre précis avancé par la Ville. David Picard, chargé des projets Nouvelles technologies à la Ville de Mons, se contente d’un “le débit dont bénéficiera le visiteur sera comparable à celui dont il dispose à la maison.” Une chose est sûre, ce ne sera pas de l’illimité. Notamment parce que le type d’usage qui sera fait du réseau WiFi sera contrôlé et bridé. Pas question d’en profiter pour télécharger les derniers films sortis ou s’amuser à des jeux collectifs ne faisant pas partie du programme Mons 2015. L’utilisation en sera balisée pour permettre essentiellement des accès aux applications gratuites proposées par la Ville et la Fondation Mons 2015. “La solution mise en oeuvre sera suffisamment flexible pour nous permettre d’adapter le débit, de limiter la durée de disponibilité du service gratuit, de bloquer l’accès à des sites Internet non autorisés (black lists), par exemple des sites auxquels la Ville ne veut pas voir son image associée.”
A lire également: les applications mobiles que proposera la Ville.
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