En Belgique, le choix n’est pas forcément vaste mais n’en demeure pas moins appréciable pour un si petit territoire. Citons ici MyMicroInvest (modèle equity), Look & Fin (mode prêts), Crowd’In, IDentity (don contre don), Sandawe (dédiée au monde des bandes dessinées), CroFun…
Les plates-formes belges ont par ailleurs le désavantage de ne pas avoir – très logiquement – l’amplitude, la renommée et l’attractivité des plates-formes américaines, voire même françaises.
MyMicroInvest, toutefois, peut faire valoir l’argument d’une formule equity dûment accréditée par la FSMA et pouvant opérer en trans-frontière.
Pour le reste, proximité, couleur locale et envergure modeste ont-ils leurs avantages? Les acteurs locaux se veulent en tout cas davantage à l’écoute de leurs clients, afin de leur procurer un accompagnement et des conseils plus personnalisés. Voire organiser des rencontres physiques ou des dialogues suivis avec les investisseurs. “Contrairement à un KickStarter”, souligne par exemple Guillaume Desclée de MyMicroInvest, “nous rencontrons les gens, nous leur procurons des conseils, nous organisons des webinars sur notre plate-forme, nous envoyons des communiqués de presse pour les porteurs de projet…”
IDentity, pour sa part, va plus loin encore, proposant des services pour la réalisation de la page multimédia qui sera affichée sur la plate-forme et organisant des rencontres entre porteurs de projet et investisseurs potentiels.
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