A la veille du salon CES (Consumer Electronics Show) qui démarre ce 7 janvier à Las Vegas, SoftKinetic dévoile une nouvelle solution faisant appel à ses technologies de reconnaissance gestuelle. Elle s’adresse à un environnement bien spécifique: à savoir, l’habitacle de nos véhicules et, plus particulièrement, à la commande gestuelle des systèmes d’“info-divertissement” (infotainment) qu’ils incorporent de plus en plus souvent.
L’automobile, l’un des marchés visés par la société bruxelloise SoftKinetic, spécialiste de l’interface gestuelle 3D
Côté puissance de traitement et interprétation des gestes, la solution repose sur des processeurs Freescale i.MX 6 (technologie ARM Cortex A9) et sur les logiciels de reconnaissance gestuelle 3D iisu développés par SoftKinetic. Sans oublier, bien entendu, des caméras 3D, également développées par la société belge.
Pour rappel, SoftKinetic a fusionné en 2011 avec Optrima, spin-off de la VUB (émanation du LAMI – Laboratory for Micro- & Photonelectronics – du département ETRO – Electronics and Informatics). Optrima avait développé une technologie de caméras et capteurs 3D ToF (Time-of-Flight).
La nouvelle solution sera intégrée par des OEM (constructeurs automobiles, fabricants multimédia, concepteurs d’applications) à leurs propres solutions d’infotainment embarqué.
Michel Tombroff, le patron de SoftKinetic, se dit convaincu que “la reconnaissance gestuelle 3D deviendra, demain, partie intégrante de l’environnement info-récréatif de la voiture, autorisant des potentiels tels que la surveillance de comportement du conducteur et une gestion plus dynamique de la perception du contexte.
Recourir au geste pour piloter toute une série de dispositifs embarqués – récréatifs ou plus directement liés à la conduite – est considéré par divers observateurs comme un élément de progrès potentiel. En ce compris en termes de sécurité et d’attention au volant.
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