Impulse (ex-ABE): plan d’action 2014 pour les clusters bruxellois

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Par · 04/12/2013

Le tout jeune cluster Screen.Brussels jouera beaucoup de la corde internationale en 2014. Histoire de positionner autant que possible ce “pôle image” bruxellois sur la carte européenne et ouvrir de nouveaux horizons à ses membres.

Parmi les activités prévues dans ce registre, citons des participations à des salons tels que le MIP TV, le MIPCom, le Festival de Cannes ou encore Gamescom (jeux vidéo), et des missions économiques en Espagne (Madrid, Barcelone), en France (Paris, Lyon), l’accueil d’homologues suédois qui viendront passer quelques jours à Bruxelles, et une mission multi-sectorielle (industries créatives, audiovisuel, ICT, sciences du vivant) en Israël.

Juan Bossicard (Impulse): “Favoriser la collaboration entre les deux clusters dans la mesure où l’avenir de l’audiovisuel passe par l’IT, la technologie, la réalité virtuelle, le 3D, le 4K, les seconds écrans…”

La recherche de complémentarités et d’intérêts communs avec le cluster Software in Brussels sera également au programme des actions 2014. “Avec l’aide précieuse de BruxellImage, le but sera d’aider prestataires technologiques et porteurs de projets, en prolongement de ce que nous faisons déjà pour les acteurs IT”, souligne Juan Bossicard, responsable du pôle ICT d’Impulse (précédemment ABE- Agence Bruxelloise pour l’Entreprise). “Le cluster prodiguera aux prestataires et acteurs de l’audiovisuel les mêmes types de conseils et d’aide que ceux déjà mis en oeuvre pour le cluster Software in Brussels. L’idée est aussi de favoriser la collaboration entre ces deux univers, comme le font déjà certains clusters étrangers, en Catalogne par exemple. Ils ont compris que l’avenir de l’audiovisuel passait par l’IT, la technologie, la réalité virtuelle, le 3D, le 4K, les seconds écrans…”

Software in Brussels

Les membres du cluster Software in Brussels auront, eux aussi, l’occasion de découvrir quelques marchés internationaux puisque des missions, organisées de concert avec BIE (Brussels Invest & Export), sont prévues en Israël, comme on l’a vu, mais aussi à San Francisco (pour des sociétés ayant dépassé le stade de la start-up), au Québec (avec passage à New York). Et, peut-être, à Singapour ou Hong Kong.

Le Québec a été choisi comme destination parce qu’il peut servir de porte d’entrée vers l’Amérique du Nord et parce que l’écosystème qui s’est constitué autour d’Ubisoft en gaming et audiovisuel peut trouver un prolongement dans des réalisations de social gaming et, de là, vers “le média 360°”.

Autre initiative nouvelle, également tournée vers l’international: la possibilité pour de jeunes start-ups bruxelloises d’aller s’immerger dans des incubateurs étrangers pour une période de trois mois. Un accord a en effet été passé avec un réseau de divers incubateurs et clusters européens afin de favoriser ce genre d’échanges.

Pour le reste, Impulse tentera de formaliser une idée de “marketplace” qui ferait se rencontrer éditeurs logiciels bruxellois et donneurs d’ordre. La piste du bancaire, un temps abandonnée, est remise sur la table. “Bruxelles compte de nombreux acteurs spécialisés dans des solutions pour le monde financier – Monizze, Ogone… – et, en regard, il y a tous ces gros consommateurs de solutions et services IT…”, souligne Juan Bossicard. Avec, notamment, des besoins en sécurisation.

Reste à trouver la bonne formule et à intéresser la cible. L’initiative, de toute façon, devrait être mise sur pied en collaboration avec Agoria.

Le programme de “farming” – accompagnement personnalisé de start-ups – est maintenu. Avec une capacité d’accompagnement qui restera limitée à 5 sociétés par an.

Des activités seront par ailleurs organisées conjointement avec Sirris. Comme elles le sont déjà avec le CETIC. Et ce, en vue de compléter les services et activités orientées management et conseils d’Impulse par des compétences technologiques plus pointues.