A chaque MIC son “cachet”

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Par · 26/11/2013

Alors que le MIC Brussels est reconduit pour une période de trois ans (voir notre information de fin de semaine), le visage que prendront les activités du MIC Wallonie (restera-t-il à Mons?) est actuellement à l’étude.

Inauguré en 2008, il est lui aussi arrivé quasiment au terme d’un triennat (le deuxième dans son cas.

Un exercice d’évaluation est donc actuellement en cours, à la fois pour dresser le bilan du passé et envisager l’avenir. Un dossier de renouvellement de la collaboration Microsoft-Région devrait être examiné par le Gouvernement au début 2014. La volonté déjà exprimée par le Cabinet Marcourt serait de sortir du seul cadre de l’IT et des start-ups IT pour “activer davantage l’économie dans sa globalité, et pousser l’innovation, via l’IT, dans les autres secteurs d’activité économique.”

“Depuis le lancement du MIC montois en 2008, le contexte a quelque peu changé”, indique-t-on chez Microsoft. “Non seulement en termes de technologies à mettre en exergue – notamment toutes celles ayant trait aux réseaux sociaux et à la collaboration – mais aussi en termes d’activités de support et d’encouragement à l’entrepreneuriat. D’autres organismes, tels Nest’Up ou l’ASE, ont pris pied dans ce domaine. Le MIC doit donc évoluer. Le principe, pour nous, a toujours été de servir en quelque sorte de laboratoire.” Des réflexions sont donc en cours, avec quelques idées-pilotes encore au stade de l’idéation qui devraient se concrétiser au début 2014.

“Les CoWE [CoEntrepreneurs Weekends]”, indique encore Microsoft, “participent à cette idée d’activation plus globale.”

Des profils différents

Chaque MIC belge aura donc, de plus en plus, ses particularités et son cachet spécifique.

A l’avenir, le MIC Bruxelles devrait, comme on l’a vu la semaine dernière, mettre encore davantage l’accent sur les formations et la sensibilisation d’un large public. En particulier, celui des jeunes et des femmes.

Le MIC Vlaanderen, lui, s’est plutôt axé vers la sphère de l’e-santé.

Le MIC wallon, lui, jouera donc probablement la carte de l’IT “transversale”.