François Macq prend la direction d’Agoria Bruxelles

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Par · 05/11/2013

François Macq, administrateur de la société du même nom, a été nommé au poste de président d’Agoria Bruxelles. Il en appelle au gouvernement de la Région-Capitale pour “créer des centres de formation consacrés aux métiers TIC et techniques, pour lesquels la demande est particulièrement forte […] et pour que des efforts plus importants soient consentis dans le domaine de l’innovation et du développement de solutions de mobilité intelligentes.”

Un secteur que François Macq connaît particulièrement bien puisque sa société développe et commercialise des logiciels et systèmes de gestion du trafic, de l’énergie des bâtiments et de protocoles de communication pour la télévision. Parmi ses clients figurent par exemple la STIB, la Région de Bruxelles-Capitale et Bruxelles Mobilité. Sans oublier la Police fédérale qui utilise des systèmes de reconnaissance des plaques d’immatriculation fournis par Macq.

Si François Macq plaide que des efforts plus intenses soient déployés du côté de la formation, c’est aussi parce que sa société, comme tant d’autres, peine à trouver les profils dont elle a besoin. “Diverses initiatives ont déjà été mises sur pied dans ce cadre, mais nous plaidons en faveur d’un regroupement de ces initiatives et d’une meilleure adéquation entre l’offre de formations et les besoins des entreprises. Les entreprises sont constamment à la recherche d’ingénieurs, d’électriciens, de soudeurs ou encore d’informaticiens. Pour pouvoir continuer à abriter une véritable industrie urbaine, Bruxelles devra pouvoir compter sur un nombre suffisant de talents de ce type.”

Il plaide par ailleurs pour une politique d’investissement plus ambitieuse, à Bruxelles, en matière d’innovation. “Le budget R&D de la Région pourrait sans aucun doute être revu à la hausse. À l’heure actuelle, ce budget ne s’élève encore qu’à 1,5% du PIB bruxellois, pourcentage nettement inférieur aux objectifs européens. Le gouvernement bruxellois pourrait par exemple envisager l’introduction de systèmes de chèques-innovation, comme il en existe déjà dans les autres régions. Et pourquoi ne ferions-nous pas appel aux fonds d’innovation européens, notamment dans le cadre des dossiers relatifs aux smart cities ou aux solutions de mobilité intelligentes?” Histoire de trouver des solutions innovantes (gestion dynamique du trafic, péages électroniques “intelligents”….) pour l’une des villes européennes les plus embouteillées…