Les 8 CoWorking Spaces wallons rejoignent le réseau Mobispot

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Par · 20/09/2013

Mobispot n’a pas encore réussi à atteindre son cap-fétiche de 50 sites affiliés (la société espère l’attendre cet été) mais ce courtier de lieux de télétravail vient néanmoins de franchir une nouvelle étape en passant un accord avec CoWallonia, l’association des 8 coworking spaces wallons (co-financés par la Région).

Pour l’occasion, la société a imaginé une formule “passeport” (Pass CoWallonia) permettant à tout abonné d’avoir un accès illimité aux espaces et infrastructures de travail des 8 sites concernés (Namur, Mons, Liège, Louvain-la-Neuve, Tournai, Seraing, La Louvière, Charleroi). Et ce, pour un tarif forfaitaire de 250 euros par mois. Ce “passeport” peut être obtenu auprès de Mobispot qui rémunérera à son tour les CoWorking Spaces en fonction des heures “consommées” dans leurs locaux. L’usager peut donc réserver son espace de télétravail via la plate-forme Mobispot et segmenter son temps comme il le désire, au gré de ses besoins et déplacements, et ne se soucier d’aucune facturation auprès de chacun des sites sollicités.

Par ailleurs, l’accord passé avec les Smart Work Centers entre petit à petit dans sa phase opérationnelle. Cinq Smart Work Centers ont ainsi été intégrés à la plate-forme de Mobispot et deux autres sont en passe d’être activés. Sont concernés les sites de Louvain-la-Neuve, Mont-Saint-Guibert, Saintes (Champagne Landas), Enghien (La Lanterne), Tournai (Negundo), Les Isnes et Woluwe (BDE).

Des clients toujours prudents

L’évangélisation du principe de télétravail et d’itinérance entre espaces propices à l’activité risque encore d’être un long travail. Certes l’intérêt se fait jour, en ce compris auprès de grandes entreprises mais beaucoup, témoigne Pierre Vreuls, CEO de Mobispot, veulent d’abord tester l’idée, par exemple sur certaines zones géographiques, avant de s’engager. C’est le cas d’un client qui a signé tout récemment un accord avec Mobispot. A savoir la société Atos qui cherche de nouvelles méthodes pour “flexibiliser” le travail de ses collaborateurs.

“D’autres tests sont en cours avec des sociétés de services et de consultance, dans différents secteurs”, affirme Pierre Vreuls, sans pouvoir en dévoiler les noms (clause de confidentialité oblige). “Nous sommes également en discussion avec plusieurs sociétés d’intérim et des secrétariats sociaux, notamment pour de la mise à disposition de salles de conférence et de réunion.”

Car les “spots” du réseau doivent être non seulement une source d’espaces de travail (avec connectivité garantie) mais aussi des pourvoyeurs d’espaces servant à des formations, réunions ponctuelles, voire de sites de recours dans le cadre d’un plan de continuité.

Pour l’heure, la casquette que coiffe Mobispot reste celle d’un courtier d’espaces de travail workspaces qui procure aux abonnés la facilité d’identification et de réservation d’espaces disponibles (en ligne et en temps réel). Avec prise en charge de tout le travail administratif (enregistrement des temps d’utilisation de l’espace, facturation…). Mais on en reste encore largement au stade de la réservation d’espace “au coup par coup”. L’étape suivante sera celle d’un single sign-on valable pour tous les sites affiliés au réseau. Ce qui correspond d’ailleurs à la philosophie imaginée par le réseau des Smart Work Centers wallons et que permet la plate-forme Mobispot. Un premier pas dans ce sens est franchi aujourd’hui avec l’idée de “passeport”, les CoWorking Spaces servant donc de test grandeur réelle, permettant de valider le concept.

Bientôt une appli

Dernière nouveauté du côté de Mobispot: le lancement prochain d’une appli mobile qui permettra d’identifier, via géolocalisation, l’espace de travail disponible le plus proche et de le réserver en temps réel. L’appli est actuellement en phase bêta. Elle sera déployée (dans l’ordre) sur Android et iOS.