Le logo d’Open Office devra encore batailler avant de s’imposer à l’ETNIC…
Retour à Microsoft. Voilà une décision pour le moins étrange de l’ETNIC (Entreprise publique des Technologies nouvelles de l’Information et de la Communication) puisqu’elle qui émane d’une administration dépendant d’un pouvoir de tutelle officiellement fort sensible à l’open source.
Kim Staveloz, expert en informatique administrative au Cabinet de Rudy Demotte: “Fondamentalement, ce qui a été décidé, ce qui est à la base de la Déclaration de Politique Régionale et Communautaire [signée en début de législature – voir le texte de cette Déclaration], c’est de faire montre d’une volonté nette, non pas de basculer vers le libre, mais d’en introduire la démarche dans le fonctionnement des administrations. L’idée est de stimuler l’utilisation des produits open source, mais ce n’est pas une volonté à tout crin. Si la volonté est là, il n’est pas toujours possible de trancher en faveur de l’open source.”
Kim Staveloz (Cabinet Demotte): “L’idée est de stimuler l’utilisation des produits open source, mais ce n’est pas une volonté à tout crin.”
Un exemple concret en est donc donné au sein-même du centre de services informatique sde la Fédération Wallonie-Bruxelles où, malgré les bonnes volontés, un projet de migration vers Open Office a avorté.
Petit rappel des faits: en 2010, c’est la suite Microsoft Office 2003 qui est installée sur les postes des fonctionnaires desservis par l’ETNIC.
Kim Staveloz (Cabinet Demotte): “A contrario de la migration vers Office 2007, l’ETNIC teste pour l’instant un pilote de Zarafa et va migrer d’IPswitch Email Server vers cet environnement open source. On parle de 1.000 licences.”
Kim Staveloz: “On arrivait en fin de support, ce qui permettait de réexaminer le marché. On a eu des velléités, justement dans le cadre de la déclaration gouvernementale, de passer à Open Office. Des consultants ont été contactés, qui ont répondu favorablement à notre demande de lancer le projet. Mais on est allé droit dans le mur sur le plan budgétaire. Le coût du pilote aurait été de 150 à 200.000 euros et il n’était pas possible de trouver cette somme dans l’exercice en cours.”
Résultat: les fonctionnaires de la Fédération Wallonie-Bruxelles auront tous migré d’ici janvier prochain vers Office 2007, dont les licences ont été acquises en 2006…
Ce qui ne veut pas dire que l’open source est totalement exclu. La piste Open Office sera à nouveau réévaluée à l’avenir (sans qu’un calendrier soit décidé). Par ailleurs, l’ETNIC teste actuellement un pilote de Zarafa et va migrer d’IPswitch Email Server vers cet environnement open source. 1.000 licences sont concernées.
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